Bercy a pris acte des prévisions de l'INSEE, qui table sur une croissance négative de -0,1% sur les troisième et quatrième trimestres. Christine Lagarde estime que "le risque d'une croissance négative à l'automne pour le 2ème trimestre consécutif est désormais réel", expliquant qu'il repose sur les effets des envolées exceptionnelles du prix du pétrole et de l'Euro observées au 1er semestre et de l'aggravation de la crise financière. "Le repli sensible des changes et du prix des matières premières, engagé depuis juillet, est encore trop récent pour que sont influence positive ait pu se matérialiser de façon significative", explique la Ministre de l'Economie.
Christine Lagarde "note que le diagnostic conjoncturel de l'INSEE rejoint celui du Gouvernement", en ce qu'il anticipe une croissance de 0,9% cette année pour hexagone, contre 1% attendu par le gouvernement.
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