Dresdner Kleinwort était acheteur sur Schneider Electric avant l'annonce du rachat de l'américain APC pour 6,1 Milliards de Dollars. Depuis le titre a dévissé d'environ 7,5% à la bourse de Paris. Dresdner ne change pourtant pas sa position et réitère sa recommandation à l'achat.
Le courtier comprend les craintes du marché par rapport au prix élevé que l'électricien français a accepté de payer. Le multiple de valorisation VE/EBIT ressort à 17,4 alors que les autres acquisitions de Schneider ont été payées à partir d'un multiple de 14. Le coût élevé de cette prise de contrôle signifie la fin des espoirs d'un programme de rachat d'actions ou d'un dividende exceptionnel.
L'analyste de Dresdner est toutefois séduit par l'opération qu'il juge stratégiquement fondée. D'après lui, Schneider se renforce considérablement dans le domaine des solutions contre les causes majeures de pertes de données, de dommages aux systèmes et d'interruptions. Il estime que la marge opérationnelle du nouvel ensemble devrait se situer autour de 15% avec des synergies évaluées à 63 Millions d'Euros en 2007. Il mise sur un bénéfice par action de 6,4 euros en 2007 et fixe son objectif de cours à 100 euros contre un cours actuel de 81,4 euros.
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