Crise financière : "il n'y a pas de fatalité !" (E. Woerth)

13/10/2008 - 14:54 - Boursier.com

Eric Woerth aurait-il été entendu ? Hier invité du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI, le Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique...

Eric Woerth aurait-il été entendu ? Hier invité du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI, le Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique a expliqué que le retour à la confiance des marchés était "indispensable" dans les prochains jours. Les atermoiements de ces derniers jours ne peuvent perdurer... Il faut absolument que la confiance revienne, a expliqué Eric Woerth : "Ce n'est pas possible autrement !..." a, plusieurs fois, répété Eric Woerth avant de décrire le cercle vicieux de crise où se sont engouffrés les marchés. "En fait, il n'y a pas le choix... On n'a pas de choix ! On ne peut pas louper cette affaire-là, parce que si ces plans qui sont annoncés, si ces mesures très fortes prises par les états de manière coordonnée et avec de plus en plus de leadership politique ne fonctionnent pas, il n'y aura plus de liquidités... Or la liquidité, c'est la circulation. S'il n'y a plus de circulation, il n'y a plus d'économie !". La reprise des marchés passe par une reprise de la confiance. En l'absence de confiance interbancaire, comme ces dernières semaines, "les banques ne se prêtent plus d'argent entre elles. (...) Le marché interbancaire est totalement gelé. C'est une sorte de banquise... Avant le sang circulait, l'irrigation se faisait, et là d'un coup, ça a coagulé". Parmi ces signes de confiances qui ont été envoyés au marché, il y a bien évidemment le 'Plan Paulson', mais ce "n'était probablement pas suffisant, en tout cas pas bien expliqué (...) Les dirigeants qui ont pris ces décisions pensaient que ça marcherait... Ca n'a pas marché...". Pour l'Europe, les discussions et mesures prises dans le cadre du G7 et de l'Eurogroupe constituent les signes forts envoyés au marché. Selon Eric Woerth, il faut simplement "un peu de temps aux marchés pour les intégrer. Tous les jours, il y a une nouvelle qui tombe, il y a une décision qui est prise... Il faut que les marchés absorbent cela, et à un moment donné, ils en tiendront compte nécessairement. (...) Ces décisions s'accumulent, et à un moment donné, cette accumulation va déboucher, et dégripper la machine. Il n'y a pas de fatalité..."



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