Schneider Electric a réalisé un chiffre d'affaires de 4,652 Milliards d'Euros au 3ème trimestre, en hausse de 6,9% à périmètre et change constants. Le consensus était établi à 4,67 MdsE. A périmètre et taux de change courants, l'activité croît de 4,1%. En Europe, la croissance organique atteint 9,1% sur le 3ème trimestre, pour 1,9% en Amérique du Nord et 6,1% en Asie Pacifique. Le reste du monde affiche +13,7%. Sur neuf mois, Schneider affiche 9,3% de croissance organique, à 13,59 MdsE de chiffre d'affaires.
Le président Jean-Pascal Tricoire a expliqué "Schneider Electric a généré une croissance organique solide au troisième trimestre. Dans l'environnement actuel incertain, nous attendons une croissance organique sur l'année 2008 autour de 8%. Nous sommes en bonne voie pour atteindre notre objectif d'un minimum de 15% de marge EBITA. Nous restons, pour l'avenir, convaincus de notre solidité et confiants dans notre capacité à gérer cette nouvelle conjoncture économique. Notre priorité à court terme sera clairement d'accélérer les mesures de réduction des coûts et de préparer le lancement de notre nouveau programme d'entreprise pour la période 2009-2011".
Schneider explique que les résultats 2008 reflèteront plusieurs facteurs, dont l'impact favorable des mesures de vente, la hausse des coûts de matières premières plus que compensée par les prix de vente, l'impact défavorable sur la marge brute de l'évolution du mix d'activités, la poursuite des gains de productivité industrielle et l'augmentation modérée des ressources des fonctions support.
A court terme, la priorité de Schneider Electric est de déployer les plans de réduction des coûts préparés dans le cadre du nouveau programme d'entreprise pour la période 2009-2011. Celui-ci inclura notamment un ambitieux programme de rationalisation des fonctions support, qui devrait générer 600 ME d'économies par an d'ici 2011. La société "continuera par ailleurs d'exploiter les gisements de rentabilité en améliorant la productivité industrielle, via la simplification de la chaîne logistique, la globalisation des achats et la poursuite du rééquilibrage de la production. Ces mesures soutiendront la rentabilité du groupe dans un environnement plus incertain". Le nouveau plan est attendu en janvier.
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