Chacun son tour ! Après le Fed, mercredi dernier, la BCE devrait baisser ses taux directeurs demain. Face à la récession qui s'abat sur l'Europe, les économistes sont unanimes à attendre une baisse d'au moins 1/2 point, après celle effectuée le 8 octobre dernier (-0,5 point à 3,75%).
De son côté, la Banque d'Angleterre devrait aussi baisser demain son principal taux directeur d'un demi-point, pour revenir à 4%.
Hier, un membre du conseil de la BCE, l'allemand Juergen Stark, a conforté le marché dans ses attentes, en déclarant que les perspectives inflationnistes avaient radicalement changé en quelques mois et ne représentaient plus une pression... Lors d'une table ronde publiée par le 'Financial Times Deutschland', M. Stark a aussi anticipé une croissance "très faible" en 2009 en Europe, et a indiqué que la BCE était prête à utiliser sa politique monétaire pour soutenir la croissance de la zone euro.
La hausse des prix à la consommation, qui avait culminé à 4% en Europe cet été, est revenue le mois dernier à 3,2% en octobre sous l'effet de la baisse des cours des matières premières, à commencer par le pétrole. M. Stark envisage même une possible 'inflation négative' de façon ponctuelle, mais il ne craint pas de déflation, c'est-à-dire une période prolongée de baisse des prix.
Reflétant ces anticipations de croissance faible et de baisse des taux, la Bourse de Paris a poursuivi hier sa convalescence, alignant hier sixième séance de hausse consécutive. Le CAC 40 frôle désormais les 3.700 points, et a regagné près de ... 25% par rapport à son plus bas du 24 octobre dernier !
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.