Dans le cadre de son séminaire Investisseurs les 5 et 6 novembre 2008, Danone fait le point sur ses objectifs et sa stratégie. Emmanuel Faber, le bras droit de Franck Riboud, a eu l'occasion de confirmer les objectifs 2008 du groupe, "en dépit des bouleversements actuels que connaissent les économies mondiales". La croissance du chiffre d'affaires en données comparables sera donc comprise entre +8% et +10%, avec un quatrième trimestre attendu entre +5% et +6%, pour une progression de la marge opérationnelle courante (EBIT) entre +40 et +50 points de base en données comparables et une progression du bénéfice net courant dilué par action d'au moins 15% (sur la base du BNPA pro forma 2007 de 2,38 Euros.
A moyen terme, les objectifs sont également confirmés. "Alors même que le monde est en train de subir des transformations profondes et rapides, nous sommes plus que jamais convaincus de la pertinence de notre mission apporter la santé par l'alimentation au plus grand nombre et de la capacité du groupe à créer de la valeur économique et sociale sur le long terme", a expliqué Emmanuel Faber, qui confirme viser à moyen terme une croissance du chiffre d'affaires en données comparables comprise entre +8% et +10% et une amélioration de la marge opérationnelle courante.
Pour 2009, le groupe concède qu'il évoluera dans un environnement volatile et difficile, et ce dans un contexte de ralentissement économique mondial. "C'est pourquoi, dans les mois qui viennent, nous anticipons une croissance globalement ralentie de nos marchés en 2009. Nous sommes néanmoins convaincus que la combinaison de nos leviers de croissance et de notre faculté d'adaptation reconnue permettront à Danone de délivrer une croissance supérieure à celle du secteur dans chacune de ses activités", a précisé le directeur général délégué, qui vise précisément en 2009 une croissance du chiffre d'affaires en données comparables inférieure de quelques points à l'objectif de croissance moyen-terme, une progression continue de la marge opérationnelle courante (EBIT) et une croissance à deux chiffres du bénéfice net courant dilué par action. Ces objectifs prennent pour hypothèses une dégradation de l'environnement économique et financier et une stabilité des coûts de matières premières par rapport à 2008.
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