(AOF) - Disney a publié des résultats trimestriels décevants. "La confiance des consommateurs est à son niveau le plus bas depuis 30 ans, et même avec les meilleurs produits nous en ressentons les effets", a déclaré Robert Iger, directeur général du groupe de divertissement. Au quatrième trimestre clos fin septembre, Disney a dégagé un bénéfice net en baisse de 14% à 760 millions de dollars, soit 40 cents par action. Hors éléments exceptionnels, notamment une perte liée à la faillite de Lehman Brothers, le bénéfice par action a atteint 43 cents, soit 6 cents de moins que le consensus Thomson Reuters. Son chiffre d'affaires a progressé de 6% à 9,445 milliards de dollars, supérieur à la prévision moyenne des analystes de 9,3 milliards. Plus révélateur de la santé du groupe, le résultat opérationnel a reculé de 4% à 1,744 milliard de dollars, plombé par la mauvaise performance des activités cinéma de Disney. Leur résultat opérationnel a chuté de 42% à 98 millions de dollars en raison notamment des mauvaises performances des films distribués sur cette période. Le résultat opérationnel des parcs d'attractions a reculé de 4% à 412 millions de dollars, tandis que celui de la division réseaux médias (activités de télévision) est resté stable à 1,058 milliard de dollars. Cette division a été défavorablement impactée par la baisse des recettes publicitaires du réseau ABC, des dépenses plus importantes pour les "pilotes" des séries télévisées et par les coûts liés à la couverture de l'élection présidentielle, a expliqué Disney. (AOF)
Communication - Medias
Face à la prochaine nouvelle répartition publicitaire entre les medias, qui devrait favoriser les chaînes privées telles que TF1 et M6, la radio et la presse s'inquiètent pour leur avenir. Ces inquiétudes sont d'autant plus justifiées que le marché publicitaire français n'est pas au mieux de sa forme. Selon la société d'études BIPE, il ne devrait croître que de 1% en 2008, essentiellement grâce à la hausse de 25% des investissements publicitaires sur Internet. Les recettes de la presse magazine et de la radio devraient reculer de 3%, et celles de la presse quotidienne de 1%. Côté audiovisuel, les grandes chaînes cherchent des relais de croissance sur les nouveaux medias. France Télévisions a récemment lancé un portail d'informations sur Internet. TF1 va décliner certains de ses programmes sur ce media, voire sur le mobile. Le groupe a pour objectif de devenir le leader de l'information en ligne d'ici à dix-huit mois. Le rapprochement des rédactions de TF1 et de LCI, pour créer une " fabrique de l'information ", vise à soutenir cette ambition.