TELEPERFORMANCE confirme son objectif de ventes annuelles

10/11/2008 - 17:56 - Option Finance

(AOF) - Teleperformance a réalisé au troisième trimestre, un chiffre d'affaires consolidé de 385,7 millions d'euros, en progression de 5,6%. Corrigé de l'effet de change, la croissance a atteint 10,5 %. A périmètre et taux de change constants, la croissance organique est ressortie à 5,6%. Concernant ses perspectives, le spécialiste de la relation client à indiqué que dans un environnement économique défavorable, l'activité constatée au cours du troisième trimestre est en ligne avec les objectifs annuels de chiffre d'affaires. Teleperformance anticipe un chiffre d'affaires compris entre 1,74 et 1,750 milliards d'euros, en croissance de 9,5% à données publiées et de 7,5% à données comparables. Par ailleurs, le groupe détaillera au cours de la prochaine réunion financière qui se tiendra le 26 novembre ses objectifs pour l'exercice 2008, ainsi que les perspectives pour l'année 2009. Enfin, Teleperformance a précisé que, compte tenu de l'environnement financier actuel, il avait stoppé ses réflexions concernant la restructuration de son capital et avait mis fin aux discussions entamées avec un nombre restreint d'investisseurs. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Teleperformance (ex-SR Teleperformance) est le numéro 2 mondial des fournisseurs de services externalisés de gestion de la relation client et de centres d'appels. Le groupe opère sous diverses enseignes, dont Teleperformance pour des programmes d'acquisition, d'accroissement de valeur et de services à la clientèle, ainsi que TechCity Solutions et Cash Performance, respectivement spécialisées dans le domaine de l'assistance technique et du recouvrement de créances. Teleperformance dispose de plus de 75000 stations de travail informatisées et près de 83.000 collaborateurs (Equivalents Temps Plein) répartis sur 281 centres de contacts implantés dans 45 pays.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Sa stratégie de croissance externe devrait lui permettre de ravir la place de numéro un mondial à l'américain Convergys. - Teleperformance se renforce dans les secteurs de l'assistance technique, grâce notamment à l'acquisition de Twenty4help Knowledge, et du recouvrement de créances (Alliance One), qui offrent des marges généralement plus élevées que ses activités traditionnelles. - Le groupe dispose d'un management de qualité. - Sa clientèle est diversifiée, ce qui lui confère une moindre dépendance à l'égard de ses clients. - Teleperformance jouit d'une excellente couverture géographique.

Les points faibles de la valeur

- En tant que sous-traitant de la gestion des relations clients des entreprises, les menaces de pression sur les prix sont réelles en période de ralentissement économique. - Compte tenu de sa forte exposition au marché américain, le groupe est exposé aux évolutions du dollar. - Le groupe doit faire face à la concurrence des sociétés de pays émergents. D'ici 2008, Teleperformance s'est d'ailleurs fixé pour objectif d'avoir délocalisé le tiers de l'activité contre 15 % fin 2004.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- De par la nature de ses activités, le volume d'affaires du groupe est plutôt protégé en période de ralentissement économique, période durant laquelle les entreprises doivent consentir davantage d'efforts pour conquérir de nouveaux clients et maintenir leur niveau d'activité. Toutefois, le groupe est également affecté par la pression sur les prix exercée par ses clients en période de conjoncture difficile. - Enfin, le titre revêt un certain aspect spéculatif. En effet, les dirigeants (qui affirment ne pas être vendeurs), aux côtés de BNP Paribas et du groupe Dassault détiennent moins de 50 % des droits de vote. - A terme, le groupe vise la place de leader mondial, actuellement détenue par l'américain Convergys, sur un marché très atomisé où les dix premiers ne représentent que 30 % du secteur.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

Selon les spécialistes, sur un marché publicitaire français de 12,5 milliards d'euros au premier semestre (en croissance de 6,6%), Internet a représenté 14,7% des investissements des annonceurs, contre 10,8% au premier semestre 2007. Ce media devance, pour la première fois, la radio et ses 13,3% de parts de marché et se place désormais à la troisième place du marché derrière la presse et la télévision. Cette tendance s'explique par des investissements publicitaires sur Internet qui ont bondi de 38% par rapport à la même période de 2007, à 1,8 milliard d'euros. Une croissance remarquable comparée aux hausses limitées enregistrées par les autres medias : la presse, la télévision et la radio ont vu leurs ressources publicitaires péniblement progresser de respectivement 4,3%, 1,8% et 0,8%. Sur les six premiers mois de 2008, le marché publicitaire français s'est mieux comporté que dans la plupart des autres pays développés. En Allemagne, la croissance des investissements a été limitée à 3%. En Italie, elle a été encore plus réduite (à 1,3%). Les Etats-Unis ont même enregistré un recul de 1% de leurs dépenses publicitaires. Les grands groupes publicitaires ont affiché de bonnes performances sur le premier semestre 2008. Le leader mondial Omnicom a enregistré une croissance organique de 5,6% sur la période, tandis qu'elle s'élève à 4,3% pour son challenger WPP. Quant aux français Publicis et Havas, ils ont publié des taux de croissance organique respectifs de 5,4% et 8%. Néanmoins, compte tenu d'une conjoncture particulièrement difficile, ils sont tous prudents pour la seconde partie de l'année.