(AOF) - César a annoncé la cession de son pôle américain. Le leader mondial des produits festifs (déguisements, masques, cotillons, accessoires et jouets) a signé un contrat de cession d'actifs avec le groupe américain Jakks Pacific qui compte parmi les cinq plus gros acteurs du jouet dans le monde avec un chiffre d'affaires de 857 millions de dollars. Cet accord permet à César de céder ses activités américaines Disguise et Cesar Asia, filiales basées respectivement en Californie et à Hong Kong, qui travaillent principalement avec les Etats-Unis. Le montant retiré de cette cession pourrait permettre d'une part, de désintéresser son pool bancaire européen et d'autre part, de poursuivre l'activité du pôle européen en France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni et Madagascar (filiale de production), qui a réalisé en pro-forma sur l'exercice précédent un chiffre d'affaire de 44.9 millions d'euros. Cet accord reste subordonné aux conditions suivantes : l'accord formalisé des principaux donneurs de licences; l'obtention des autorisations américaines requises en matière de contrôle des concentrations; la signature d'un protocole d'accord avec les banques du pool européen; et l'homologation de l'ensemble du dispositif par le Tribunal de Commerce de Bobigny. La cotation restera suspendue jusqu'à la date à laquelle le tribunal se prononcera sur l'homologation du plan. Préalablement à la reprise de la cotation, la société diffusera dans un nouveau communiqué des informations chiffrées détaillées pro forma sur son nouveau périmètre d'activité. (AOF)
Biens de consommation
La Commission européenne a revu à la baisse sa prévision de croissance pour les 27 pays européens pour 2008. Du fait de la crise financière américaine, d'un prix du baril de pétrole qui reste cher et de l'inflation, qui devrait s'établir à 3,8% cette année, cette croissance ne serait plus de 2% mais seulement de 1,4%. Ce taux devrait être également revu significativement à la baisse pour 2009. La croissance française devrait atteindre 1%, contre 1,6% attendu au printemps dernier. Ce taux serait inférieur à ceux de l'Allemagne, du Royaume-Uni, et de l'Espagne. En cause, le déclin de l'investissement et la détérioration du commerce extérieur. L'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a également revu à la baisse ses prévisions pour l'Europe en 2008. La croissance n'est plus de 1,7% mais de 1,3% pour la zone euro. Au sein de cette zone, la révision la plus élevée concerne la France dont la croissance a été abaissée à 1% pour 2008 (contre une estimation précédente de 1,8%). Le gouvernement français rejoint ces prévisions et table également sur une croissance de 1% pour cette année.