(AOF) - Fimalac a publié un résultat annuel 2007/2008 de 20,4 millions d'euros, contre 79,5 millions en 2006/2007, après prise en compte notamment d'une dépréciation ponctuelle de 35 millions d'euros liée à l'immeuble de North Colonnade, dans lequel seront regroupées les activités de Fitch Group à Londres au quatrième trimestre 2010. Le résultat opérationnel courant consolidé de Fimalac pour l'exercice 2007/2008 s'est établi à 154 millions d'euros par rapport à 149,1 millions en 2006/2007, soit + 3,3 % à données publiées et + 10 % à périmètre et taux de change constants. Le résultat opérationnel courant de Fitch ratings s'est élevé à 178,2 millions par rapport à 193 millions soit une baisse de – 7,7 % à données publiées et de – 3,1 % à périmètre et taux de change constants. Comme prévu, Algorithmics a dégagé en 2007/2008 un résultat d'exploitation positif avant amortissements et provisions (3,2 millions contre – 12,5 millions en 2006/2007). Son résultat opérationnel courant intégrant l'amortissement des immobilisations incorporelles mis en place lors de son acquisition s'est élevé à – 14,6 millions par rapport à – 33,9 millions. Le chiffre d'affaires consolidé de Fimalac pour l'exercice 2007/2008 s'est élevé à 586,9 millions d'euros par rapport à 744,8 millions en 2006/2007, soit une baisse de – 21,2 % à données publiées et de – 16,2 % à données comparables. Compte tenu des résultats opérationnels du groupe, le Conseil d'administration proposera à l'Assemblée Générale des Actionnaires du 10 février 2009 de maintenir le dividende à 1,50 euro par action comme lors de l'exercice précédent, avec une mise en paiement à compter du 17 février 2009. (AOF)
Depuis sa fondation en 1991 et la simplification de ses structures cinq ans plus tard, avec la fusion de Lille-Bonnières & Colombes (LBC), la société Alsacienne de Participations Industrielles (Alspi) et du Comptoir Lyon Allemand-Louyot (CLAL), le holding Fimalac a hébergé toutes sortes de métiers. La vente de Facom (outillage) en juillet 2005, a constitué le dernier acte du recentrage du holding de Marc Ladreit de Lacharrière sur la notation financière et ses métiers connexes, après les cessions de Cassina (meubles de luxe), CLAL-MSX et LBC. Ibca a été lancé en 1992 et adossé cinq ans plus tard à l'américain Fitch, le groupe ainsi créé devenant la troisième agence mondiale de notation derrière Standard & Poor's et Moody's. Fitch a acquis successivement Duff & Phelps, Bankwatch et la société canadienne Algorithmics. Dans le but de "favoriser les développements futurs du groupe", Fimalac a décidé de structurer ses actifs autour de trois sociétés holdings intermédiaires (Fimalac Services Financiers, Fimalac Information, Fimilac Technologies de l'Information).
Les points forts de la valeur
- Fimalac contrôle toutes ses filiales. - Le titre offre un bon rendement. - La décote de holding dont souffrait le titre Fimalac a fondu avec la cession de Facom et le recentrage sur la notation financière.
Les points faibles de la valeur
- Le titre est pénalisé par une liquidité réduite à 42 % du capital, qui limite l'intérêt des investisseurs. Le groupe Lacharrière détient en effet 55 % du capital et plus de 70 % des droits de vote de Fimalac. - Fimalac est exposé aux Etats-Unis et donc sensible aux variations du dollar. - Le manque de visibilité sur les marchés financiers empêche le groupe de donner une prévision fiable pour l'année à venir.
Fimalac étant présent dans les activités de notation financière, l'évolution de son titre est liée à l'activité de refinancement et d'émissions obligataires, opérations qui sont propices à l'activité de notation.