Sonnés par la destruction d'un demi-million d'emplois au seul mois de novembre, les Américains attendent beaucoup de leur prochain président, Barack Obama. Samedi, le président-élu les a pourtant prévenus que l'économie allait encore "se détériorer avant de s'améliorer". Mais il a aussi promis de présenter au Congrès un plan de relance "à la hauteur de la tâche", dès son arrivée à la Maison Blanche, le 20 janvier prochain.
Donnant la priorité à la relance sur la maîtrise des déficits publics à court terme, Barack Obama a aussi apporté plus de précisions sur son programme de grands travaux, destiné à créer ou à sauvegarder 2,5 millions d'emplois.
Ce plan, déjà évoqué la semaine dernière, s'organisera autour de 5 axes prioritaires : la mise aux normes environnementales des bâtiments publics (en vue d'économiser l'énergie), la réparation de routes et de ponts, la modernisation d'établissements scolaires, un plus grand accès à Internet à haut débit et enfin, l'informatisation accrue du système de santé.
Ce week-end, Barack Obama s'est aussi engagé à soutenir le secteur automobile, estimant que "la disparition de l'automobile américaine n'est pas envisageable". Il a toutefois prévenu que le soutien public au secteur ne se fera qu'au prix de "sévères restructurations" et que si les patrons des "Big Three" "ne veulent pas faire de choix difficiles et s'adapter aux nouvelles circonstances, alors ils devront partir"...
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