(PerformanceBourse.com) Il y a quelques jours, le gratin des gérants de hedge funds était convoqué pour une audition devant la chambre des Représentants à Washington. Ils ont défendu leur industrie et mis en avant leur rÿle actif dans l'économie. A ce jeu là , certains s'en sortent mieux que d'autres : si le cours boursier de Berkshire Hathaway, la holding de Warren Buffett, est en chute libre, d'autres comme John Paulson profitent de la crise pour amasser une fortune.Selon Le Monde (24/11), les actifs du patron de Paulson & Co ont bondi de 20% à 30% depuis le mois de janvier. Son pari de miser sur l'effondrement des subprimes, osé, s'est finalement révélé juteux. Tellement juteux que le gouvernement américain s'en est ému et a convoqué les acteurs du marché représentant 1 700 milliards de dollars d'actifs sous gestion (à fin septembre).
La plupart se sont prononcés en faveur d'une régulation renforcée. A ce titre, John Paulson n'a pas manqué de rappeler que sa firme s'était enregistrée " volontairement en 2004 auprès de la SEC ", l'autorité américaine des marchés boursiers. Plus globalement, les gérants se sont prononcés en faveur d principe d'une déclaration de leurs investissements. A la condition toutefois que ces déclarations soient uniquement connues du régulateur, et non du grand public...
Trois milliards d'euros de gains en 2007 pour John Paulson...
Le milliardaire a ajouté qu'il a augmenté dix fois son personnel et de créer des emplois bien payés. Or, selon Le Monde (15/11), Paulson & Co n'a recruté que 63 personnes en l'espace de cinq ans, une légèreté d'effectif qui autorise en effet de généreux salaires...
Toujours selon le quotidien du soir, John Paulson a gagné personnellement près de 3 milliards d'euros en 2007. Il a vendu a découvert des actions de banques que le Trésor doit maintenant renflouer. Il aurait gagné environ 600 millions de livres sur les seules banques britanniques.
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