(AOF) - Le ralentissement d'activité annoncé par le groupe fin octobre, à l'instar de toute la filière automobile, a poursuivi sa forte dégradation, a déclaré Setforge dans un communiqué. Le fabricant de pièces forgées de haute technologie a subi sur les mois de novembre et début décembre 2008 d'importantes annulations de programmes de commandes ce qui laisse présager une forte baisse du chiffre d'affaires prévisionnel pour la fin de l'exercice et le premier trimestre 2009. En conséquence, le groupe a décidé de fermer temporairement ses sites de production. Pour Setforge Gauvin, la direction a décidé "16 jours de congés payés ou chômage partiel en novembre et décembre, dont fermeture du 19 décembre au 5 janvier 2009. 1 à 2 jours de chômage partiel prévus par semaine au premier trimestre". Pour Setforge Extrusion l'Horme : congés du 12 décembre 2008 au 5 janvier 2009, 2 jours de chômage partiel prévus par semaine au premier trimestre. Pour Setforge l'horme : congés du 19 décembre 2008 au 5 janvier 2009, 2 jours de chômage partiel prévus par semaine au premier trimestre. Enfin, concernant Serforge La Clayette : congés du 19 décembre 2008 au 5 janvier 2009. "Ces évènements justifient de plus fort les discussions que Serforge mène actuellement avec un investisseur industriel du secteur de la forge/fonderie afin d'aboutir à un adossement du groupe, les négociations conduites parallèlement en vue de restructurer la dette de Serforge l'Horme, et les mesures sollicitées afin de reporter l'échéance de décembre 2008 du plan de sauvegarde",a souligné le communiqué. (AOF)
Biens d'équipement
Dans le secteur des biens d'équipement, les entreprises très dépendantes de la construction et très présentes aux Etats-Unis et en Europe de l'Ouest sont fragilisées par la crise actuelle. Néanmoins certaines s'en sortent très bien. Ainsi Schneider Electric, leader français de l'équipement électrique, a enregistré une activité en hausse de près de 11% au premier semestre, à périmètre et taux de change constants, tandis que son bénéfice net a progressé de 17%. Le groupe a même légèrement revu en hausse ses prévisions pour l'année. Néanmoins le Gimélec, groupement des entreprises françaises d'équipement électrique, estime que la conjoncture économique deviendra préoccupante pour les industries de l'équipement électrique et des automatismes dans les prochains mois. Un ensemble de facteurs négatifs pénalisent leurs performances : l'augmentation continue des prix des matières premières se conjugue à la morosité économique, au recul du nombre de permis de construire en France et au resserrement du crédit. En France, le ralentissement des nouvelles constructions de bâtiments modère la croissance des ventes d'appareillage et d'équipements de distribution basse tension et altère la visibilité de la profession sur l'évolution future de l'activité. Toutefois, l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments et les projets d'entretien consécutifs compensent en partie cette tendance. A l'international, l'incertitude est également de mise face au ralentissement de l'économie mondiale.