(AOF) - Euronext perçoit d'un bon oeil l'entrée de Dubaï International Financial Centre (DIFC) dans son capital. La bourse de Dubaï a acquis, via sa filiale d'investissement, une participation de 1,67% dans la bourse pan-européenne "avec l'accord et le soutien de cette dernière". Cette acquisition intervient au sein d'un secteur animé par des spéculations sur des mouvements de consolidation. Euronext est ainsi cité comme candidat potentiel à un rachat du London Stock Exchange, ou à un rapprochement avec l'opérateur boursier allemand Deutsche Boerse. Interrogé sur une éventuelle prise de contrôle d'Euronext par DIFC, Peter Bezemer, président d'Euronext Londres, aurait déclaré : "oui, ce qui se passe est très impressionnant", tout en refusant d'indiquer si des négociations étaient en cours. Parallèlement, Euronext a annoncé ses chiffres clés d'activité sur le mois d'avril : 16,6 millions de transactions ont été enregistrées sur les marchés cash d'Euronext, en progression de 30,7% par rapport à la même période l'an passé, ce qui représente une moyenne quotidienne record de 924.000 transactions, en hausse de 52,5% par rapport à avril 2005. Au total, plus de 74 millions de transactions cash ont été réalisées sur Euronext depuis le début de l'année, en augmentation de 42,5% par rapport à la même période en 2005, ce qui en fait le début d'année le plus actif de l'histoire d'Euronext. (AOF)
Née en septembre 2000 de la fusion des bourses de Paris, d'Amsterdam et de Bruxelles, Euronext a est la première Bourse paneuropéenne entièrement intégrée. Regroupant également la Bourse de Lisbonne (BLVP) et le marché dérivés de Londres (Liffe), Euronext propose un large éventail de services aux investisseurs et aux entreprises à la recherche de capitaux : cotation, négociation sur dérivés et sur actions, compensation, règlement-livraison, diffusion d'informations relatives aux cours et aux données de marché, vente de logiciels de marchés.
- On surveillera particulièrement les volumes de transactions sur les marchés d'actions et dérivés ainsi que la volatilité de ces marchés. L'activité de fusions-acquisitions, les rachats d'actions ainsi que la dynamique des introductions en bourse jouent sur les volumes de transactions. - En période difficile, la baisse du nombre de transactions sur actions peut être compensée par la hausse des transactions sur les produits de taux et par les activités de ventes de logiciels.