Si Michel Laroche, le Président du Directoire du groupe éponyme de vins et spiritueux, "imagine un redémarrage de l'activité à partir du printemps 2010", le dirigeant se prépare cependant à une période difficile. Les 18 prochains mois manquent de visibilité, et sont attendus comme bien sombres... A situation exceptionnelle, mesures radicales... Sur le prochain semestre, Michel Laroche anticipe une diminution de 25% de son chiffre d'affaires. "Devant une situation de ce type-là, on prend le taureau par les cornes. Cela veut dire que l'on a planifié une baisse de chiffre d'affaires de 25% pour les 6 mois qui nous restent, et on imagine qu'on pourrait avoir les mêmes conditions pour toute l'année prochaine. Je n'en sais rien, bien entendu, mais je crois qu'il vaut mieux être préparé..."
Dans ce contexte difficile, le dirigeant a estimé sur Europe1 que la France a mieux résisté que certains pays occidentaux à la diminution des ventes. C'est surtout la crise en Grande-Bretagne qui pèse désormais sur l'activité. Le dirigeant estime : "La France est un marché qui a assez bien résisté. En réalité en France, on performe plutôt bien. Nos principales baisses, c'est l'Angleterre qui est entrée en récession bien avant nous. Ce sont des marchés comme le Japon, qui est très sévèrement touché. Il y a pas mal de marchés comme ceux-là qui ont été touchés plus sévèrement, mais la France a bien résisté".
L'export reste l'un des axes majeurs des ventes de la société. Michel Laroche estime l'export "essentiel" et précise : "On exporte 80% de notre production dans presque 80 pays".
Dans sa récente publication semestrielle, Laroche a anticipé pour ses comptes, au 31 mars 2009, un résultat déficitaire compris entre 0,6 ME et 1 ME en dépit de la bonne performance du premier semestre.
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