Louis Gallois a estimé, ce matin sur l'antenne de BFM, que le contrat de vente de 50 hélicoptères de type EC725 (famille des Super Puma) conclu hier entre l'Etat fédéral brésilien et le consortium Eurocopter/Helibras est un contrat "important pour son volume". Le PDG d'EADS a estimé que "c'est un contrat de près de 1,9 Milliards d'Euros. C'est le troisième plus gros contrat qu'Eurocopter ait jamais signé hors d'Europe".
Louis Gallois a également considéré qu'il s'agit d'un contrat "important parce qu'il est associé à une coopération industrielle extrêmement forte". Revenant sur la contrepartie industrielle des transferts de technologies concédés, le Président d'EADS voit plutôt les choses sous l'aspect du "gagnant-gagnant" que de la contrainte. Cet accord crée de l'emploi en France et en Europe, "puisqu'une partie des hélicoptères sera produite en France, et surtout une partie des composants sera produite en Europe. C'est gagnant-gagnant ! Nous créons de l'emploi au Brésil, mais nous en créons aussi pratiquement pour un même volume en Europe" a estimé le dirigeant.
Le Président d'EADS s'est défendu de participer, par ces transferts de technologie, à la désindustrialisation de l'Europe. Les développements d'EADS au Brésil ne sont "absolument pas de la désindustrialisation. C'est une expansion qui est liée à la conquête de marché. On ne peut plus maintenant accéder à des marchés dans des pays qui ont les ambitions du Brésil par de la simple vente !" a estimé Louis Gallois.
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