Incotable à l'ouverture devant l'afflux d'ordres à l'achat, NicOx évolue en hausse de 8,9% à 16,25 euros en début de séance, un nouveau sommet de plusieurs années. La société présidée par Michele Garufi a annoncé ce matin que, suite à l'examen des données non-cliniques, pharmacocinétiques et des premiers résultats cliniques, la FDA n'exigerait pas une étude clinique de grande ampleur portant sur les effets cardiovasculaires à long terme du naproxcinod.
Le naproxcinod, précédemment désigné comme HCT 3012, ex-AZD 3582 (jusqu'à ce que le groupe AstraZeneca décide... d'abandonner le projet) est un agent anti-inflammatoire, le premier composé de la classe des inhibiteurs de COX donneurs d'oxyde nitrique (CINOD). Il s'agit d'une version donneur d'oxyde nitrique du naproxène, un médicament commercialisé pour la première fois en 1976 sous le nom Naprosyn, largement éprouvé depuis lors. Habituellement encline à demander des études de long terme sur la tolérance cardiovasculaire des nouveaux traitements anti-inflammatoires, depuis le scandale du Viox, la FDA semble donc avoir pris cet aspect en compte.
Le programme clinique de phase 3 tel qu'actuellement prévu par NicOx (comprenant les trois études 301, 302 et 303, les résultats initiaux de la première ayant d'ailleurs été présentés le mois dernier) devrait donc être suffisant. La société compte soumettre le dossier d'homolotation aux Etats-Unis et en Europe au premier trimestre 2009.
De source de marché, au moins un courtier a relevé fortement son objectif de cours après cette annonce.
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