Le contrat sur le brut léger américain tente de se stabiliser au dessus des 40 Dollars (+0,5%) après sa lourde rechute de la veille.
Le "light sweet crude" pour livraison mars 2009 a en effet cédé plus de 4% hier suite à de nouveaux indicateurs de conjonctures déprimés aux Etats-Unis. Selon le Bureau américain d'analyse économique du Département au Commerce ce lundi, les revenus personnels des ménages US en décembre 2008 ont décliné de 25,3 Mds$ ou 0,2%. Les dépenses personnelles de consommation nominales ont quant à elles reculer de 102,4 Mds$, soit un sixième mois consécutif de repli !
Par ailleurs, la reprise des discussions entre les syndicats et l'industrie pétrolière a quelque peu levé les craintes de grèves planant sur les raffineries britanniques et américaines...Pas de quoi soutenir les cours du brut alors que Morgan Stanley a revu ce matin ses prévisions pour 2009.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la banque américaine n'y va pas par quatre chemins: le baril de brut léger américain WTI touchera un plancher à 25$ au second trimestre, et devrait afficher une moyenne 2009 de 35$. L'équipe de spécialistes emmenée par Hussein Allidina estime que les marchés pétroliers n'ont "pas compris la sévérité des perspectives économiques" et que le prix chuteront encore une fois qu'ils en auront pris conscience, sans doute au second trimestre, donc. La demande pourrait chuter de 1,5 millions de barils par jour cette année, selon Morgan Stanley, sous la pression de la récession des économies matures et du net ralentissement des pays émergents...
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.