AREVA : contrat géant en Inde

04/02/2009 - 09:02 - Option Finance

(AOF) - Areva a signé avec le groupe public indien Nuclear Power Corporation of India un protocole d'accord visant à construire au moins deux réacteurs EPR en Inde. Ce protocole permet d'initier la coopération technique entre NPCIL et Areva afin de travailler sur l'implantation de deux à six réacteurs EPR dans l'Etat du Maharashtra. Il prévoit aussi la fourniture de combustible pendant toute la durée de vie de ces réacteurs. Il fait suite à l'accord signé par la France et l'Inde le 30 septembre 2008 en matière de coopération dans le développement de l'énergie nucléaire civile. Un porte-parole d'Areva a précisé à l'agence Reuters que, sur la base de deux réacteurs, le montant de ce contrat avec l'Inde serait "clairement au-dessus" de celui des huit milliards d'euros conclu avec la Chine en novembre 2007 pour la construction de deux EPR. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

La concurrence est rude dans le secteur des services aux collectivités : du côté des énergéticiens, alors que GDF-Suez affiche ses ambitions dans le nucléaire en France, EDF a annoncé le rachat de plusieurs champs de gaz naturel situés en Mer du Nord britannique. Cette opération souligne les ambitions de l'électricien car c'est la première fois qu'il acquiert directement un actif gazier. Quant à Suez Environnement, il a déclaré la guerre à Veolia alors que le Syndicat des eaux d'Ile-de-France (Sedif) a récemment voté qu'il continuerait de recourir à un opérateur privé pour gérer ses eaux potables. C'est le renouvellement du plus gros contrat de délégation d'eau en Europe, marché de plus de 350 millions d'euros par an, qui est en jeu. GDF Suez et Suez Environnement ont informé par courrier les maires des 144 communes membres du Sedif de leur candidature à l'appel d'offres en préparation. En insistant ainsi sur l'importance de la concurrence dans le traitement des eaux, le groupe tente d'éviter de se faire écarter par Veolia Environnement qui détient le contrat depuis 1962 et jusqu'à fin 2010. Au contraire, la Ville de Paris a décidé, fin novembre, de créer un établissement public unique, la régie Eau de Paris, qui contrôlera l'ensemble de la chaîne d'eau potable de la capitale.