Selon une compilation réalisée par l'Agence Bloomberg et le cabinet Challenger, Gray & Christmas, les entreprises américaines ont annoncé 616.247 emplois depuis le jour de l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, le 1er novembre dernier. Le trio de tête comprend deux financières et un distributeur : Citigroup (75.000 suppressions), Merrill Lynch (35.000 suppressions) et Circuit City (34.000 postes, faillite).
Le secteur financier est en tête avec 165.270 suppressions de postes, suivi de près par le secteur de la consommation d'agrément (142.918 postes). L'Industrie (114,101) et l'informatique (70.512) paient aussi un lourd tribut. Les matériaux de construction (58.806), la santé (28.190), les télécommunications (21.000), l'énergie (7.800) et les biens de consommation de base (7.550) suivent. Au niveau des sous-catégories, les services financiers devancent la distribution spécialisée. Du fait de l'effondrement financier, New York paie un lourd tribut : le tiers des emplois supprimés, soit 250.920, le sont dans la capitale économique du pays. Suivent la Virginie (52.305, notamment parce que Circuit City en est issu), l'Illinois (41.802), la Californie (32.600) et le Texas (32.050).
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