AREVA se réjouit de l'accord franco- italien sur le nucléaire

25/02/2009 - 14:35 - Option Finance

(AOF) - Areva a annoncé dans un communiqué sa satisfaction après la décision d'EDF et d'Enel de de développer conjointement une flotte d'au moins quatre réacteurs nucléaires EPR sur le territoire italien. Cette décision "confirme la performance de la technologie de l'EPRTM, dont quatre unités sont en construction dans le monde. Désormais, ce sont au total 10 électriciens qui ont choisi ce réacteur", a souligné Areva. "Areva entretient avec ses partenaires italiens des relations nourries. Le groupe a ainsi remporté auprès de Sogin en mai 2007 un contrat de plus de 250 millions d'euros pour le traitement de combustibles usés. Des discussions sont actuellement en cours avec certains fournisseurs pour envisager de nouveaux partenariats industriels", a précisé le groupe nucléaire public. (AOF)

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

La concurrence est rude dans le secteur des services aux collectivités : du côté des énergéticiens, alors que GDF-Suez affiche ses ambitions dans le nucléaire en France, EDF a annoncé le rachat de plusieurs champs de gaz naturel situés en Mer du Nord britannique. Cette opération souligne les ambitions de l'électricien car c'est la première fois qu'il acquiert directement un actif gazier. Quant à Suez Environnement, il a déclaré la guerre à Veolia alors que le Syndicat des eaux d'Ile-de-France (Sedif) a récemment voté qu'il continuerait de recourir à un opérateur privé pour gérer ses eaux potables. C'est le renouvellement du plus gros contrat de délégation d'eau en Europe, marché de plus de 350 millions d'euros par an, qui est en jeu. GDF Suez et Suez Environnement ont informé par courrier les maires des 144 communes membres du Sedif de leur candidature à l'appel d'offres en préparation. En insistant ainsi sur l'importance de la concurrence dans le traitement des eaux, le groupe tente d'éviter de se faire écarter par Veolia Environnement qui détient le contrat depuis 1962 et jusqu'à fin 2010. Au contraire, la Ville de Paris a décidé, fin novembre, de créer un établissement public unique, la régie Eau de Paris, qui contrôlera l'ensemble de la chaîne d'eau potable de la capitale.