Au cours du premier semestre de l'exercice 2008/2009 (clôture au 30 juin 2009), LaCie a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 167,9 ME, en décroissance de 23% par rapport à l'exercice précédent.
A parité comparable, le chiffre d'affaires est en décroissance de 24%. Les ventes sont réalisées à 61% en Europe (-27%), 32% en Amériques (-9%) et 7% en Asie-Pacifique (-34%). Les taux de croissance spécifiés plus avant sont à parité comparable. Il est à noter que la zone Amériques bénéficie d'un effet de base favorable.
La famille " Solutions " regroupant les produits à forte valeur ajoutée représente 21% de l'activité. 60% du recul d'activité concerne la famille " Basic " regroupant les produits les moins différenciés, à marge réduite.
Le recul du chiffre d'affaires se traduit par une forte baisse de la rentabilité, en dépit d'un contrôle renforcé des dépenses opérationnelles
Dans un contexte de raffermissement rapide du dollar, la marge brute s'établit à 12,7% contre 18,1% au cours du 1er semestre 2007/2008, et 17,6% au cours de l'exercice complet 2007/2008. La marge des produits basiques s'est dégradée significativement au cours du dernier semestre dans le contexte mondial de morosité économique.
Les frais de distribution représentent 3,1% des ventes (contre 1,9% au cours du 1er semestre 2007/2008, et 2,4% au cours de l'exercice complet 2007/2008). L'absorption des frais fixes est rendue également plus difficile en ce qui concerne les frais administratifs et commerciaux (9,2% des ventes contre 7% au cours du 1er semestre 2007/2008, et 8% au cours de l'exercice complet 2007/2008).
L'effectif moyen est en nette progression pour atteindre environ 500 personnes. Comme annoncé, LaCie a procédé à un renforcement des équipes Marketing-R&D.
Les produits opérationnels incluent une reprise de charge pour actions gratuites constatée sur l'exercice antérieur pour 0,9ME : en effet, compte tenu de l'évolution de l'activité, la possibilité d'atteindre les conditions de performance est peu probable.
Le résultat opérationnel s'établit à 0,4% des ventes, en net repli par rapport aux périodes précédentes considérées (8,8% et 6,5% respectivement).
Le résultat financier consolidé est un gain de 0,2ME contre une perte de 1,4ME au cours du 1er semestre 2007/2008, et une perte de 1,8ME au cours de l'exercice complet 2007/2008. Il inclut notamment la constatation d'une moins-value (latente) sur les titres Archos de 0,6ME, 1,9ME et 2,7ME respectivement sur les périodes considérées.
Le résultat semestriel net consolidé après impôt est un profit de 0,8ME (0,4% des ventes) contre 12,9ME au titre du 1er semestre de l'exercice précédent (5,8% des ventes) et 17,3ME au cours de l'exercice complet 2007/2008 (4,4% des ventes).
La trésorerie nette de la dette s'élève à 30,5ME. Le BFR représente 32% des ventes, contre 25% au 31 décembre 2007 et 8% au 30 juin 2008. Traditionnellement, les ventes les plus importantes sont réalisées sur la période octobre-décembre. Du fait de la structure des ventes, et de l'anticipation du Nouvel An chinois, la variation du besoin en fonds de roulement est traditionnellement défavorable à la fin du premier semestre de l'exercice. Les investissements sont en augmentation, en lien avec un calendrier de lancement de nouveaux produits particulièrement dense. Le flux de financement correspondant majoritairement au paiement du dividende.
"Dans un contexte économique particulièrement dégradé, nous avons la conviction que la diversification de nos marchés et l'innovation apportée par nos équipes R&D élargies nous permettront d'amortir les effets de la crise et de rebondir dès que possible. Pour autant, les premiers indicateurs disponibles pour 2009 ne laissent pas entrevoir d'inflexion positive de la conjoncture à court terme. L'accélération de la dégradation du contexte macro-économique au cours des derniers mois et le manque de visibilité qui en résulte conduisent LaCie à aborder le deuxième semestre de son exercice 2008/2009 avec une prudence renouvelée et une focalisation accrue sur les charges opérationnelles" précise la société.
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