Le fonds Sarasin Euro Mid-Caps Expansion Durable investit des petites et moyennes capitalisations européennes qui sont sensibles aux valeurs de développement durable.
Alors que la situation au sein du secteur financier est de plus en plus alarmante (Citigroup, AIG, HSBC) et que les pays d'Europe de l'Est réclament, eux aussi, l'aide des autorités publiques (la BERD estime que les besoins de recapitalisation des banques des pays de l'Est émergeant est de 350 Mds$), les indices européens ont à nouveau décroché. Le fonds abandonne 5,54% sur l'année en cours.
Le portefeuille surperforme l'indice de plus de 5% profitant de sa sous-exposition au secteur financier et aux secteurs cycliques (Hôtellerie-Loisirs, Industrie, Matériaux de Base).
A noter que le secteur Services aux Collectivités est toujours en surpondération au sein du portefeuille, malgré l'opinion globalement négative sur ce secteur des gérants, mais cette poche d'investissement est composé essentiellement d'acteurs régulés (Red Electrica, Snam Rete Gas et Terna) qui devraient jouer leur rôle défensif.
Le fonds profite à la fois de la politique de couverture et des beaux parcours de titres tels que Meetic (+12%), Ansaldo (+8,1%), Ubisoft (+7,7%), Crucell (+5,7%) et Tandberg (+5,7%).
La note ISR moyenne du portefeuille est en légère amélioration à 1,12 tandis que la note moyenne de l'indice de référence est stable à 1,05. Les valeurs financières, affectées à la fois par leurs problèmes de transparence liés à leurs produits, de gouvernance et de pertes opérationnelles sans précédent, ont sous-performé de façon importante (-2,40%).
Les principales valeurs en portefeuille sont Fresenius Medical Care, Cnp Assurances, Qiagen, Acciona et Ebro Puleva.
Les gérants maintiennent un biais défensif dans le portefeuille. Cependant, ils ont initié de nouvelles lignes plus agressives : Andritz (thème des centrales hydro-motrices notamment), Valeo, devrait bénéficier des plans d'aide gouvernementaux et des innovations liés à la Révolution Verte) ainsi que Cintra (concessions américaines, latino-américaines et espagnoles).
A l'opposé, ils ont pris des bénéfices sur Ubisoft, Solarworld et Banco Espirito Santo.
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