Le Conseil d'Administration de LeGuide.com s'est réuni le 24 mars et a examiné l'offre proposée aux actionnaires le 20 mars dernier par la société GoAdv. Il recommande aux actionnaires de ne pas apporter leurs titres à l'offre.
"Cette offre est strictement identique au projet qui avait été communiqué le 18 février dernier. Cette offre mixte, rémunérée en titres GoAdv et en numéraire, ne présente aucun intérêt, ni industriel ni financier aux yeux du Conseil d'Administration de LeGuide.com", explique le groupe français, conservant ainsi sa position du 19 février dernier.
Ce matin, dans une interview publiée par Boursier.com, Luca Ascani, Président du Conseil d'Administration de GoAdv réaffirme cependant sa volontée de voir le projet aboutir qui verrait se "construire un acteur unique en Europe, avec quatre différents produits medias."
Au chapitre des synergies, le conseil d'administration de LeGuide.com note un "manque de
complémentarités et de synergies inhérent au rapprochement envisagé des deux entreprises". Dans son communiqué, LeGuide.com rappelle ainsi que "GoAdv est spécialisé dans l'achat et la revente de mots-clés entre un fournisseur, Google (94% des achats marketing), et 2 clients : Yahoo ! et Ask, qui représentent 89% du chiffre d'affaires. La marge d'exploitation de cette activité est 2 à 3 fois plus faible que celle de LeGuide.com et surtout beaucoup plus fragile compte tenu de la dépendance client /
fournisseur". De son côté, Luca Ascani explique : "Nous utiliserons certains leviers pour faire progresser le chiffre d'affaires, notamment en utilisant mieux les ressources marketing de chacun. La structure de LeGuide.com est très franco-française, alors que Goadv est plus porté sur l'international."
Enfin, la bataille concerne aussi le caractère hostile ou non de l'offre, le dirigeant de GoAdv indiquant sur Boursier.com : "Notre projet de rapprochement est amical. Nous avons eu des discussions en ce sens. Depuis, les dirigeants de LeGuide.com ont adressé par communiqué de presse une information indiquant que cette opération leur semblait hostile. Nous le regrettons."
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