Confronté à un repli de l'ordre de 50% qui a engendré pour Bénéteau une baisse parallèle de l'activité et la perte de 2,7 Millions d'heures de production, soit l'équivalent de 2.200 postes (maîtrise et encadrement compris), le groupe Bénéteau a présenté aujourdhui au Comité central d'entreprise un projet d'adaptation à la situation de crise du marché mondial de la plaisance.
La saison 2009 à été organisée en renonçant aux contrats intérimaires et en développant un plan de 1,8 Millions d'heures de chômage partiel sur la période du 1er janvier 2009 au 31 août 2009.
Face à l'ampleur de la baisse d'activité, qui devrait se prolonger en 2010, les mesures adoptées jusqu'à présent s'avèrent insuffisantes...
Pour sauvegarder sa compétitivité, assurer sa pérennité, et participer à la recomposition du paysage concurrentiel mondial, l'entreprise gillocrucienne envisage d'adapter ses effectifs aux évolutions du marché.
Sur un sureffectif estimé 1.590 postes, le fabricant de bateaux de plaisance estime possible de préserver l'équivalent de 1.000 emplois.
Bénéteau vient donc de proposer à ses salariés un plan qui s'articulerait autour de six axes :
1 - réduction du coût du chômage partiel par une prise en charge accrue par l'Etat
2 - mise en oeuvre d'un plan de départs volontaires
3 - incitation au congé parental et au mi-temps
4 - transfert vers d'autres activités du groupe, notamment l'habitat résidentiel
5 - réduction raisonnée de la sous-traitance
6 - développement avec la collaboration des pouvoirs publics régionaux d'une offre sur le logement étudiant.
Le projet a été remis aux partenaires sociaux. Il fera l'objet de réunions d'information au personnel. Le groupe Bénéteau précise qu'il assumera sa responsabilité sociale et agira en employeur respectueux des salariés. "Avec le soutien de l'actionnaire familial, tout sera mis en oeuvre pour trouver une solution à chacun" précise la direction.
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