Le roman fleuve du contrat des avions-ravitailleurs de l'US Air Force, qui aurait pu permettre à EADS de prendre pied de façon décisive sur le marché nord-américain de la défense, a connu un nouvel épisode. Dans un entretien au 'New York Times', le président Louis Gallois a indiqué que son groupe présenterait sans doute une offre, quand bien même le Pentagone diviserait en deux son projet. En d'autres termes, si l'armée américaine, pour éviter un nouveau retard dans le renouvellement de sa flotte de ravitailleurs, optait pour un contrat destiné à attirer les deux grands avionneurs que sont Boeing et EADS, le groupe européen pourrait se lancer. Il a d'ailleurs indiqué à Bloomberg News, via un porte-parole, que toutes les options restaient ouvertes. Boeing n'a pas souhaité prendre position.
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