A l'image des places boursières, le baril accroit ses pertes après l'ouverture des marchés américains. Le "light sweet crude" pour livraison juin 2009 plonge de 7% à 48,6 Dollars sur le New York Mercantile Exchange, alors que le contrat mai qui arrive à expiration demain perd plus de 8% à 46 Dollars.
Malgré les bons résultats des firmes américaines ce lundi, les opérateurs dont le moral avait été regonflé ces derniers jours par la publication d'indicateurs de conjonctures en amélioration, et par les premiers résultats trimestriels des établissements financiers US meilleurs qu'attendu, semblent de nouveau plonger dans le doute après les propos tenus par Barack Obama ce week-end. Le président américain qui avait souligné ces derniers temps des signes de stabilisation de la première économie mondiale, a indiqué que l'économie américaine restait vulnérable...
Par ailleurs, les investisseurs abordent la semaine avec prudence alors que plusieurs statistiques économiques importantes doivent être publiées cette semaine. Sont notamment attendus, les ventes de logements anciens et neufs, et les commandes de biens durables. De mauvais chiffres viendraient un peu plus compromettre les espoirs de reprise de l'économie US et donc d'augmentation de la consommation d'or noir alors que l'Institut Américain du pétrole a indiqué la semaine dernière que la demande de brut au premier trimestre était tombée à son plus bas niveau depuis 11 ans aux Etats-Unis.
Sur le front des devises, la monnaie unique s'enfonce sous les 1,30 Dollar, au plus bas d'un mois. L'Euro continue de faire les frais des divergences des membres de la Banque Centrale Européenne sur la politique monétaire à mener. Les fissures dans la politique monétaire européenne laissent en effet craindre un manque de réactivité qui pénaliserait l'économie en retardant la sortie de crise... Alors que dans le même temps, la monnaie de l'oncle Sam est soutenue par son statut de valeur refuge...
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