Sur le 1er trimestre 2009, le leader mondial du petit équipement de la maison a publié une chiffre d'affaires de 686 Millions d'Euros. A parités courantes la baisse du chiffre d'affaires est de -5,5 %. Elle se limite à -4,8% à parités constantes.
Toutes les zone géographique d'activité de Seb sont en recul à l'exception de la région Asie-Pacifique, en croissance de 7,4% à parités constantes et de 24,3% à parités courantes (151 ME). Le recul d'activité est prononcé sur l'Amérique du Nord, en repli de -26,5% à parités constantes et de -21,2% à parités courantes (71 ME). Seule, l'Europe occidentale limite son repli. Il est de l'ordre de -0,8% à parités constantes et de -3,1% à parités courantes (155 ME).
Les ventes françaises du groupe reculent de -2,3% tant à parités constantes qu'à parités courantes (139 ME).
Ce repli d'activité résulte d'une certaine saisonnalité des ventes, avec un 1er trimestre qui constitue traditionnellement une période basse à la fois en termes de ventes et de marge opérationnelle. Cette dernière n'est donc pas, sur les trois premiers mois de l'année, représentative des performances de l'exercice.
A fin mars 2009, la marge opérationnelle s'élève à 47 ME, en baisse de 36% par rapport aux 73,5 ME réalisés au 1er trimestre 2008. Elle inclut une contribution de Supor de 10,2 ME, contre 6,3 ME en 2008, la progression provenant pour 1 ME de l'appréciation du Uuan.
Le recul de la marge opérationnelle résulte de l'impact devises fortement négatif reflétant notamment, d'un côté, la part liée au renforcement du Dollar dans le renchérissement des achats, et de l'autre, l'effet très défavorable de la dépréciation de nombreuses monnaies, dont le Rouble. Par ailleurs, le poste Achats affiche un surcoût lié aux produits sourcés du fait des hausses subies depuis mi-2008.
Au 31 mars 2009, la dette financière nette s'établit à 519 ME, en hausse de 30 ME par rapport à fin mars 2008.
Cet accroissement de la dette est modéré compte tenu de l'acquisition d'intérêts minoritaires chez Supor, en mai 2008, et d'opérations de décaissements exceptionnels tels que les achats de titres Seb réalisés depuis avril 2008 jusqu'en janvier 2009.
Sur la base de fonds propres de 1,082 MdE au 31 mars 2009, le ratio d'endettement s'établit à 48%, en légère amélioration par rapport à fin mars 2008. Le groupe s'appuie donc toujours sur "une situation financière saine et solide, qui contribuera à lui faire traverser la crise actuelle sans enjeu de financement".
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