Klepierre affiche un chiffre d'affaires de 238,7 ME au premier trimestre 2009, en hausse de 36%. Les loyers sont en hausse de 36% à 218,6 ME mais de seulement 3,8% à périmètre constant.
Les loyers Centres commerciaux s'élèvent à 195,1 ME au 31 mars 2009, en progression de 37,5%, principalement sous l'effet de la croissance externe. Les acquisitions et les ouvertures de centres réalisées en 2008 ont apporté 49,6 ME de loyers supplémentaires. A périmètre constant, les loyers progressent de 3,3%, bénéficiant d'indexations positives (+3,8% en moyenne) et de modifications locatives contrastées selon les pays. Le taux d'occupation financier au 31 mars 2009 s'établit à 97,7%, stable par rapport au 31 décembre 2008 (97,6%). Au 31 mars 2009, le taux d'impayés à 6 mois est de 1,1%.
Les loyers des immeubles de bureaux ont atteint 13,4 ME. A périmètre constant, ils progressent de 7,5%. Le taux d'occupation financier s'établit à 91,5% au 31 mars 2009 (contre 95,9% un an plus tôt) suite au départ d'un locataire de l'immeuble du 192 avenue Charles de Gaulle à Neuilly-sur-Seine. Le taux d'impayés reste négligeable (0,1%).
Sur l'ensemble de l'année 2009, Klepierre estime que ses loyers bénéficieront encore de l'indexation, qui devrait rester positive dans l'ensemble des pays d'implantation, et généralement des revalorisations des baux venant à échéance. En termes d'activité, il est toutefois possible que les chiffres d'affaires des commerçants, sous l'effet du ralentissement de la consommation, s'inscrivent en stagnation, voire en baisse au cours des prochains mois. Dès lors, Klépierre restera vigilante à maintenir des taux d'occupation élevés en accompagnant si nécessaire, temporairement, les locataires dans les pays les plus touchés par le ralentissement de la consommation. Ceci ne devrait toutefois pas avoir d'impact significatif sur les revenus du groupe.
La période d'option pour le paiement du dividende en actions se terminera le lundi 4 mai 2009. Le prix de souscription de 11,13 Euros est inférieur de 36% au cours d'ouverture du 28 avril 2009.
L'endettement net consolidé de Klépierre au 31 mars 2009 s'élève à 7,27 Milliards d'Euros, contre 7,085 MdsE au 31 décembre 2008. Au 31 mars 2009, le Groupe dispose d'environ 403 ME de lignes de crédit non utilisées. La durée moyenne de la dette du Groupe est de 6,4 ans et la prochaine échéance de financement significative pour Klépierre se situe en 2011.
Au 31 mars 2009, après couverture, les dettes à taux fixe représentent 79% des financements de Klépierre. Leur durée moyenne est de 4,3 ans, pour un taux fixe moyen de 3,8% (hors marge de crédit). Sur le 1er trimestre 2009, Klépierre a annulé 200 ME de swaps payeurs taux fixe en euros, souscrivant dans le même temps 100 ME de swaps départ janvier 2011. Cette opération permettra à Klépierre de bénéficier de la détente des taux courts sur 2009 et 2010.
Le taux de couverture de Steen & Strom au 31 mars 2009 se maintient autour de 55%, pour une durée moyenne de 3,1 ans. Le Groupe maintient son objectif de renforcement en montant et en durée de la couverture de Steen & Strøm à la faveur de la détente des taux d'intérêt locaux. Le coût de la dette de Klépierre constaté sur le 1er trimestre 2009 - rapport des frais financiers aux encours moyens de dettes financières - est stable par rapport à 2008, à 4,6%. Le coût de la dette du Groupe calculé sur la base de la structure financière et des taux au 31 mars 2009 ressort à environ 4%. Il augmenterait de 21 points de base en cas de hausse des taux de 100 points de base, soit un impact négatif sur le coût de l'endettement d'environ 15,5 ME.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.