Stradim a vu son activité annuelle chuter de 10,4%, pour un résultat d'exploitation réduit de plus de moitié à 2,4 ME, soit une marge de 5% contre 10,6% un an avant. Le bénéfice net part du groupe, à 1 ME, est loin des 3,5 ME comptabilisés en 2007. "La progression de l'endettement du Groupe par rapport à ses capitaux propres (gearing de 3.7 contre 2.8) est justifiée par des acquisitions foncières significatives devant assurer une partie de la production des années à venir. Notre dépendance vis-à-vis des partenaires financiers reste faible à la vue de l'augmentation de nos encours de production", explique le management.
Le taux d'annulation des contrats de réservation constaté en 2008 de l'ordre de 30%, majoritairement issus de refus de financement, est historiquement élevé. Du fait d'un processus de production assez long, la faiblesse de l'activité commerciale en 2008 impactera encore l'exercice 2009. Cependant cet impact sera partiellement compensé par des ventes de logements en bloc à des bailleurs institutionnels en 2009. Par ailleurs, les nouvelles incitations fiscales d'un intérêt sans précédent (loi Scellier, doublement du prêt à taux zéro) combinées à une très nette amélioration de l'accès au crédit laissent entrevoir une reprise commerciale durant le second semestre 2009, selon l'entreprise.
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