Auplata indique qu'un premier tas de minerai déjà traité par gravimétrie a subi le test du nouveau procédé d'extraction de l'or au thiosulfate. Sur 3.114 g d'or contenus dans ce tas de 332 tonnes sèches, 1.504 g ont été solubilisés en 40 jours soit un rendement de 48% légèrement supérieur aux attentes. Ces tests se poursuivront pendant plusieurs mois.
Même si ces premiers résultats intermédiaires doivent être interprétés avec la plus extrême prudence, ils sont jugés prometteurs et justifient d'engager la suite du processus de lancement d'un atelier de traitement des rejets par lixiviation en cuve. Cet atelier, dont le coût est estimé à 3,3 ME, pourrait être opérationnel d'ici 12 à 15 mois. Ce délai sera mis à profit pour optimiser les paramètres du démonstrateur, déposer les dossiers administratifs nécessaires et poursuivre la remise aux normes des différentes installations existantes.
Ce projet industriel, par nature soumis à d'importants aléas, pourrait permettre la production de 30 à 50 Kg d'or supplémentaires par mois pendant au moins trois ans en retraitant les rejets du seul site de Dieu Merci. Le prix de revient d'un kilogramme d'or produit dans ces conditions devrait être compris entre 10 et 15 KE, la méthode ainsi mise en oeuvre étant particulièrement respectueuse de l'environnement.
Comme le nécessite la situation financière d'Auplata, il est envisagé de lancer une augmentation de capital d'un montant de l'ordre de 5 ME pour financer cette nouvelle installation. Cette opération pourrait se dérouler en deux phases : une première, réservée à des investisseurs institutionnels, d'un montant d'environ 3 ME puis, une seconde, accessible à tous les actionnaires dans les mêmes conditions que les investisseurs institutionnels, d'un montant maximal de 2,5 ME ne constituant pas un appel public à l'épargne. La société a d'ores et déjà reçu des marques d'intérêts d'investisseurs institutionnels (FCPI, fonds ISF...) pour plusieurs millions d'euros.
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