Le revenu du premier trimestre 2009 de Havas s'établit à 325 ME par rapport à 345 ME au premier trimestre 2008, soit une baisse de 6,0%.
La croissance organique est de -8,4% pénalisée par un fort effet de base par rapport au 1er trimestre 2008 qui affichait une croissance de +7,4% supérieure à celle de la majorité des concurrents.
Ces chiffres s'expliquent par des événements sectoriels et régionaux :
- La baisse des investissements de nos clients dans le secteur financier (près de 20%) et de la santé (11%), particulièrement aux Etats-Unis ;
- L'impact de la perte du client DELL (juin 2008) en Asie Pacifique qui continuera à faire sentir ses effets jusqu'à la fin du 2è trimestre 2009 ;
- La forte position de Havas dans les marchés d'Europe du Sud, où les investissements publicitaires chutent, qui pénalise notre croissance organique bien que notre Groupe continue à gagner des parts de marché dans ces pays.
Au 1er trimestre 2009, les activités digitales enregistrent une croissance organique notable de +7,0%, représentant dorénavant plus de 16% du revenu global du Groupe.
Les gains importants enregistrés au cours du premier trimestre 2009 (CBS Films, Telefonica, GSK, Norvartis, DBS Bank, Sprint, Pepe Jeans...) permettent de compenser les deux pertes importantes en publicité : Carrefour et Radio Shack. Le New Business net1 reste à un niveau élevé, 507 ME pour les trois premiers mois 2009, par rapport à 510 ME au 1er trimestre 2008, ce qui souligne le dynamisme commercial du Groupe. Ces gains commenceront à impacter positivement l'activité dès la deuxième moitié de l'année.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.