ANOVO renoue avec les bénéfices au premier semestre

20/05/2009 - 09:49 - Option Finance

(AOF) - ANovo a publié un bénéfice net de 4,9 millions d'euros au premier semestre de l'exercice 2008/2009 contre une perte nette de 15,2 millions d'euros, un an plus tôt. L'année dernière, le résultat du premier semestre du spécialiste du service après-vente des technologies numériques comprenait 11,6 millions d'euros de charges à caractère exceptionnel. La même tendance est l'oeuvre pour le résultat opérationnel qui s'est élevé à 7,3 millions d'euros, à comparer avec une perte de 3 millions d'euros, un an plus tôt. Le chiffre d'affaires, en croissance de 13%, s'est établi à 190,2 millions d'euros. "Les restructurations passées et les efforts de productivité réalisés, couplés au déploiement des offres à valeur ajoutée, ont eu un impact favorable sur l'activité et les résultats du premier semestre", a expliqué la société. ANovo a précisé que les effets de la crise financière actuelle et la structure du bilan héritée du passé avaient continué à peser sur la trésorerie dont le solde s'est dégradé par rapport au 30 septembre dernier. La dette financière nette s'est élevée à 75 millions d'euros à fin mars 2009, contre 70 millions d'euros à fin septembre 2008 et conduit à un gearing stable de 1,6. En matière de perspectives, le spécialiste du service après-vente des technologies numériques a confirmé ses objectifs de chiffre d'affaires supérieur à 375 millions d'euros et de résultat opérationnel supérieur à 12,5 millions d'euros. Le groupe souligne qu'il reste " prudent " en raison de la crise économique et financière. Concernant l'assemblée générale mixte du 30 juin, le conseil d'administration, réuni ce 19 mai 2009, a pris acte de la cession par les managers d'ANovo, au nominal, des actions qu'ils détenaient dans Genesis Partners. Il a maintenu les conditions de l'augmentation de capital de 15 millions d'euros, réservée à Genesis Partners, par incorporation de créances au prix de 2,40 euros par action. En revanche, il a amélioré les conditions de la première série de BSA en abaissant à 0,80 euro le prix d'exercice et en allongeant sa durée à trois mois. Après toutes opérations, Genesis Partners détiendrait 24% et les fonds propres seraient améliorés de 32,5 millions d'euros, dont 17,5 millions d'euros de cash.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Selon le Simavelec (Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques), un manque d'innovation devrait entraîner une baisse des ventes de téléviseurs et autres produits numériques cette année. Le chiffre d'affaires total du marché de l'électronique grand public français devrait se réduire de 900 millions d'euros par rapport à 2008 pour atteindre 6,5 milliards d'euros. Sur le segment des téléviseurs, la baisse en valeur, liée à celle des prix, inquiète les professionnels. Après une légère progression l'an passé (à 4,3 milliards d'euros), le chiffre d'affaires devrait reculer de 11% à 3,83 milliards d'euros cette année. Les marchés en développement (comme la radio numérique, la télévision mobile personnelle ou les lecteurs Blu-Ray) concentrent les espoirs des acteurs. Selon les analystes, LG Electronics devrait continuer à gagner des parts de marché en 2009. Le groupe, qui vise la deuxième place sur le marché français, souhaite porter sa part de marché à 16% cette année.

Equipementiers télécoms

Selon l'institut Gartner, la chute des ventes mondiales de téléphones mobiles (-4,6% au quatrième trimestre 2008) devrait se poursuivre en 2009, avec un recul de 4%. La demande ne devrait se stabiliser qu'en 2010. Certains sont encore plus pessimistes. Ainsi Nokia anticipe un recul de 10% cette année. Il a été rejoint par Sony Ericsson qui, confronté à un recul de son activité sur le début de l'année, a revu ses prévisions à la baisse. Certains analystes considèrent même que la contraction du marché pourrait atteindre 13%. Du côté des réseaux, la situation n'est pas plus réjouissante. Pour préserver leur rentabilité, les opérateurs réduisent leurs investissements dans les infrastructures. Ces décisions vont peser sur les performances d'acteurs comme Alcatel-Lucent. Le canadien Nortel vient, lui, de se déclarer en faillite. Quant au leader mondial des infrastructures mobiles, Ericsson, il va supprimer 5000 emplois pour faire face à une année très difficile.