UMANIS : les ventes reculent au premier trimestre

20/05/2009 - 18:10 - Option Finance

(AOF) - Umanis a dévoilé un chiffre d'affaires de 13,92 millions d'euros au titre du premier trimestre 2009, en baisse de 8,1% par rapport à la même période en 2008. Les ventes avaient alors atteint 15,15 millions d'euros. La société de conseil observe que la dégradation brutale du contexte économique sur la fin de l'année s'est poursuivie en début d'année. "Avec un premier trimestre 2009 ressemblant au dernier trimestre 2008, le climat des affaires se durcit de trimestre en trimestre depuis septembre avec une pression sur les prix et des reports de projets", déplore Umanis. La direction dit par ailleurs s'attendre à ce que la conjoncture continue de se dégrader sur les prochains trimestres. "Face à la situation économique actuelle et au manque de visibilité de nos clients, nous avons mis en place un pilotage performant qui nous permet d'envisager l'avenir sereinement", ajoute Umanis.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le Syntec Informatique, l'organisme professionnel des SSII, éditeurs de logiciels et sociétés de conseil, qui avait tablé fin 2008 sur une croissance comprise entre 2% et 4% du marché pour le premier semestre 2009, pourrait revoir ses prévisions à la baisse. Compte tenu du manque de visibilité, il ne peut établir de prévision annuelle pour le marché français. Il en est de même pour les entreprises. Capgemini, qui anticipe jusqu'à 2% de recul de son activité au premier semestre 2009, ne peut fournir d'objectif pour le reste de l'année. Selon Syntec Informatique, l'"offshore" représente environ 4% des services informatiques consommés en France, soit plus de 1 milliard d'euros à fin 2008. Après la crise, cette pratique devrait se renforcer. L'Inde capte environ 40% de ce montant. Le reste est effectué au Maroc, en Tunisie, en Espagne et en Europe de l'Est. La sous-traitance indienne s'opère essentiellement via des SSII occidentales présentes dans ces pays (comme Capgemini, Accenture, ou Atos Origin) et par des " pure players " indiens tels que Tata Consultancy Services ou Infosys Technologies.