INGENICO : Craig Doyle devient DG Europe du Nord et Australie

25/05/2009 - 08:45 - Option Finance

(AOF) - Ingenico a annoncé la nomination de Craig Doyle au poste de directeur général, Europe du Nord et Australie. Il remplace Nick Parsons qui va poursuivre sa carrière en dehors du groupe. " Craig Doyle est membre du comité exécutif depuis janvier 2009 et restera en charge des Solutions acquéreurs globaux. Dans ce cadre, il développe, au niveau mondial, des relations stratégiques majeures avec des acquéreurs, des processeurs et des fournisseurs de services de paiement et l'introduction pour ces canaux de nouvelles offres globales fondées sur les solutions de services infogérés ", a précisé le spécialiste des systèmes de transactions et de paiements sécurisés. Craig Doyle, 36 ans, a rejoint Ingenico UK en 2003 au sein du service commercial et a été nommé directeur Ventes et Marketing de la région Europe du Nord début 2007. Durant cette période, il a également exercé la responsabilité du réseau banque/acquéreur de la Région Craig a intégré en octobre 2008 le nouveau département Transaction Management Services du groupe en tant que directeur des ventes globales.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Directeurs d'achat (indice des)  : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi.

Activité de la société

Ingenico a été l'inventeur, il y a une vingtaine d'années, du premier terminal monétique. Depuis le groupe conçoit, développe et commercialise des solutions de paiements sécurisés. Ingenico est un fournisseur de dimension mondiale des solutions de paiements fixes, mobiles, intégrés ou automatisés. Le marché des transactions sécurisées concerne un nombre toujours croissant de secteurs d'activité tels que le commerce, la grande et moyenne distribution, le pétrole, les parcs de stationnement, les transports, les services publics, les télécommunications, l'industrie, les services, la santé, les assurances, ou encore l'administration.

Les points forts de la valeur

- Ingenico profite de son statut de leader mondial et d'une gamme complète de produits. - La transaction avec Sagem Sécurité permet d'envisager une rentabilité plus élevée grâce aux effets d'échelle. - Le marché américain, où Ingenico réalise le tiers de son chiffre d'affaires, présente un fort potentiel de croissance, en raison du passage à la carte à puce dans cette région. - La poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV (Europay MasterCard Visa) mais aussi avec la forte croissance de secteurs émergents, comme le commerce mobile sécurisé et l'identité électronique devraient soutenir la croissance du groupe.

Les points faibles de la valeur

- L'opération avec Sagem Sécurité sera dilutive sur le plan du bénéfice par action en 2008. - A terme, les opérateurs télécoms, qui souhaitent faire du téléphone portable un moyen de paiement, pourraient représenter une menace pour le groupe.

Comment suivre la valeur

- Après 5 années difficiles, la lourde restructuration mise en place à partir de juin 2005 porte ses fruits. L'objectif est de retrouver un niveau de croissance organique de plus de 10% et de redresser la marge opérationnelle à 12% en 2008. - Si Ingenico veut atteindre 40 % de part de marché en 2009, il devra réaliser des acquisitions. - Si le marché américain est porteur dans le domaine des terminaux de paiement, l'exposition du groupe à cette zone lui confère une sensibilité au dollar.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Selon le Simavelec (Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques), un manque d'innovation devrait entraîner une baisse des ventes de téléviseurs et autres produits numériques cette année. Le chiffre d'affaires total du marché de l'électronique grand public français devrait se réduire de 900 millions d'euros par rapport à 2008 pour atteindre 6,5 milliards d'euros. Sur le segment des téléviseurs, la baisse en valeur, liée à celle des prix, inquiète les professionnels. Après une légère progression l'an passé (à 4,3 milliards d'euros), le chiffre d'affaires devrait reculer de 11% à 3,83 milliards d'euros cette année. Les marchés en développement (comme la radio numérique, la télévision mobile personnelle ou les lecteurs Blu-Ray) concentrent les espoirs des acteurs. Selon les analystes, LG Electronics devrait continuer à gagner des parts de marché en 2009. Le groupe, qui vise la deuxième place sur le marché français, souhaite porter sa part de marché à 16% cette année.

Informatique - SSII

Le Syntec Informatique, l'organisme professionnel des SSII, éditeurs de logiciels et sociétés de conseil, qui avait tablé fin 2008 sur une croissance comprise entre 2% et 4% du marché pour le premier semestre 2009, pourrait revoir ses prévisions à la baisse. Compte tenu du manque de visibilité, il ne peut établir de prévision annuelle pour le marché français. Il en est de même pour les entreprises. Capgemini, qui anticipe jusqu'à 2% de recul de son activité au premier semestre 2009, ne peut fournir d'objectif pour le reste de l'année. Selon Syntec Informatique, l'"offshore" représente environ 4% des services informatiques consommés en France, soit plus de 1 milliard d'euros à fin 2008. Après la crise, cette pratique devrait se renforcer. L'Inde capte environ 40% de ce montant. Le reste est effectué au Maroc, en Tunisie, en Espagne et en Europe de l'Est. La sous-traitance indienne s'opère essentiellement via des SSII occidentales présentes dans ces pays (comme Capgemini, Accenture, ou Atos Origin) et par des " pure players " indiens tels que Tata Consultancy Services ou Infosys Technologies.