PALM publie une perte moins lourde que prévu

26/06/2009 - 15:07 - Option Finance

(AOF) - Palm a publié une perte de 91,5 millions de dollars au titre du quatrième trimestre 2008, soit 78 cents par action. Ce chiffre a donc plus que doublé par rapport aux 41,1 millions (ou 40 cents par action) que le groupe avait perdu l'année précédente sur la même période. La perte nette ajustée est ressortie à 53,4 millions de dollars, soit 40 cents par action, à comparer à une perte de 23,9 millions, ou 22 cents par action, l'année précédente. Les analystes attendaient une perte ajustée beaucoup plus conséquente, de l'ordre de 80,6 millions de dollars, ou 62 cents par action. Le fabricant américain de smartphones mise beaucoup sur son appareil Palm Pre pour donner un coup de fouet à ses ventes. Cet appareil entre en concurrence directe avec l'iPhone d'Apple.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Constructeurs

D'après Gartner, les ventes mondiales de PC devraient baisser de 12% en volume cette année, soit un recul quatre fois plus important que celui de 2001, lors de l'éclatement de la bulle liée aux nouvelles technologies. Alors que jusqu'à présent leur plus mauvaise performance avait été enregistrée en 2002 avec une croissance limitée à 11%, les ventes dans les pays émergents pourraient même se réduire de 10%. Les ventes de mini-PC (ou "netbooks ") devraient par contre bondir de près de 80%, à 21 millions d'unité, en 2009, même si leur part de marché mondial s'établira seulement aux environs de 8%. Les constructeurs sont fragilisés par deux facteurs. La baisse des prix, opérée depuis quelques années, suit le rythme du progrès technologique. Le recul des ventes en volumes s'y ajoute désormais. Même si le marché des mini-PC est en progression, la marge unitaire de ces produits est plus faible que celle des PC traditionnels. La marge des constructeurs devrait en pâtir.

Equipementiers télécoms

Selon l'institut Gartner, la chute des ventes mondiales de téléphones mobiles (-4,6% au quatrième trimestre 2008) devrait se poursuivre en 2009, avec un recul de 4%. La demande ne devrait se stabiliser qu'en 2010. Certains sont encore plus pessimistes. Ainsi Nokia anticipe un recul de 10% cette année. Il a été rejoint par Sony Ericsson qui, confronté à un recul de son activité sur le début de l'année, a revu ses prévisions à la baisse. Certains analystes considèrent même que la contraction du marché pourrait atteindre 13%. Du côté des réseaux, la situation n'est pas plus réjouissante. Pour préserver leur rentabilité, les opérateurs réduisent leurs investissements dans les infrastructures. Ces décisions vont peser sur les performances d'acteurs comme Alcatel-Lucent. Le canadien Nortel vient, lui, de se déclarer en faillite. Quant au leader mondial des infrastructures mobiles, Ericsson, il va supprimer 5000 emplois pour faire face à une année très difficile.