(AOF) - Sur le premier semestre 2009, la marge brute d'HighCo est de 36,19 millions d'euros, en retrait de 4,5% à périmètre comparable. Le deuxième trimestre 2009 marque une dégradation de l'activité : la marge brute du trimestre s'élève à 18,97 millions d'euros en retrait de 8,4% à périmètre comparable, intégrant les acquisitions de BleuRoy.com et de VMS (ex-Valassis France) au deuxième trimestre 2008. " Dans un contexte de consommation difficile, les marques et les distributeurs ont désinvesti. La dégradation du marché publicitaire n'a cessé de s'accentuer au cours du semestre. Ainsi, ZenithOptimedia a revu à la baisse son estimation de l'évolution des dépenses de communication en Europe de l'Ouest pour l'exercice 2009, passant d'une prévision annuelle de -6,7% en avril 2009 à -9,2% en juillet 2009 ", a expliqué le spécialiste des solutions marketing. HighCo précise qu'il a également subi ce ralentissement même s'il est moins brutal que dans la publicité. Concernant ses perspectives, le groupe indique le résultat des activités ordinaires (RAO) devrait être en recul d'environ 20% au premier semestre 2009, comparativement au premier semestre 2008. La baisse de la marge brute au sur la seconde partie de l'année devrait être moins forte qu'au deuxième trimestre, compte tenu notamment de campagnes distributeurs qui avaient impacté favorablement la marge brute du deuxième trimestre 2008 et qui n'ont pas été reconduites au deuxième trimestre 2009.
Communication - Publicité
Même la publicité en ligne, qui a longtemps affiché une forte croissance, pâtit de la crise. Selon l'Interactive Advertising Bureau (IAB), aux Etats-Unis, les dépenses publicitaires sur Internet ont chuté de 5% (5,5 milliards de dollars) au premier trimestre. Il s'agit de la première baisse depuis 2002 et l'explosion de la bulle Internet. Pour le bureau d'analyse IDC, la crise est encore plus sévère, avec un recul estimé, sur la même période, de 6,9% aux Etats-Unis et de 4,3% sur le marché mondial. Même les liens sponsorisés ont enregistré une baisse de leurs recettes (-2,1%), toutefois moindre que celles des petites annonces et des bannières publicitaires (respectivement -14,9% et -10,8%). Quant au marché publicitaire français, TNS Media Intelligence estime que son repli s'est poursuivi en avril (-4%). Sur les quatre premiers mois de l'année, la baisse atteint 4,3% pour une valeur brute du marché de 7,5 milliards d'euros. Les revenus de la publicité extérieure se sont effondrés de 24,3% alors que ceux issus d'Internet ont continué à progresser.