MATTEL : bénéfice supérieur aux attentes mais ventes décevantes

17/07/2009 - 14:43 - Option Finance

(AOF) - Le fabricant américain de jouets Mattel a fait état d'une baisse des ventes de Barbie et autres jouets au deuxième trimestre tout en présentant un bénéfice net en hausse de 82%, supérieur aux attentes en raison de la réduction drastique de ses coûts et de ses dépenses. Le bénéfice net s'est établi à 21,5 millions de dollars ou 6 cents par action. Le chiffre d'affaires a chuté de 19% à 898,2 millions de dollars. Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablaient en moyenne sur un BPA de 3 cents et un chiffre d'affaires de 969,7 millions de dollars. "A la lumière de l'environnement économique actuel, ces résultats trimestriels satisfont nos espérances", a commenté le directeur général de Mattel Robert A. Eckert.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens de consommation

D'après l'Insee, la consommation des ménages en produits manufacturés, qui représentent le quart de la consommation globale des ménages, a progressé de 0,4% au premier trimestre (comparé au dernier trimestre 2008). Cette augmentation résulte d'un rebond de la consommation de 1,1% en mars après un mois de février où elle avait décliné de 1,8%. La bonne performance du mois de mars provient, en partie, d'une progression des ventes de l'industrie textile (+3,5% sur un mois). Les professionnels ont été surpris par cette évolution, alors que les ventes de vêtements subissent de plein fouet les effets de la crise. Les experts l'attribuent plus à des effets calendaires liés aux soldes qu'à un changement des comportements. D'après les données de l'Institut français de la mode (IFM), la consommation d'articles de prêt-à-porter féminin a reculé de 5% l'an passé pour atteindre 10,1 milliards d'euros, soit sa plus mauvaise performance depuis 1994. Préoccupés par leur pouvoir d'achat, les Français sont très sensibles aux prix des articles, incitant les enseignes à multiplier les soldes et promotions. Ces derniers représentaient en 2008 33% de l'activité du secteur, contre 30% en 2007 et 23% cinq ans plus tôt. La conséquence directe est la baisse des prix des produits qui a atteint 4,5% l'an passé.