LE PUBLIC SYSTEME en perte au premier semestre

17/09/2009 - 08:36 - Option Finance

(AOF) - Le Public Système a essuyé une perte nette de 1,84 million d'euros au premier semestre à comparer avec un bénéfice de 962 000 euros, un an plus tôt. La perte opérationnelle courante (ROC) s'est élevée à 1,318 million d'euros contre un bénéfice de 1,659 millions d'euros au premier semestre 2008. Le groupe de conseil en marketing et communication a précisé que le ROC intègre 500 000 euros de coûts non récurrents de réorganisation que compensent des économies réalisées dans les frais de structure. Déjà publié, le chiffre d'affaires a chuté de 22% à 47,9 millions d'euros. Le Public Système a souligné avoir été confronté à une crise économique sans précédent. " Les marchés de l'événement en France, et les métiers de l'incentive ont fortement reculé, tandis que les activités de relations publiques et presse ont au contraire augmenté ", a-t-il précisé. Le Public Système a indiqué avoir réalisé " une opération d'une envergure exceptionnelle à l'étranger début septembre, dont les profits seront constatés au second semestre ". Le groupe a également pris une participation de 50,1% dans la société Heaven. Ce spécialiste français de l'internet communautaire au service des métiers du marketing et de la communication sera consolidé à 100% au second semestre. Il a ajouté que la réorganisation réalisée au cours du premier semestre porterait ses fruits au second semestre. " La conjonction de l'amélioration de l'exploitation à périmètre comparable, de la contribution de Heaven, et de l'apport de l'opération évoquée ci-dessus devrait permettre de réaliser finalement un exercice profitable et dégageant même un résultat opérationnel courant consolidé comparable à celui de l'an passé ", a expliqué la société. Pour 2010, Le Public Système a annoncé qu'il serait à nouveau profitable, à périmètre et à niveau d'activité similaires, grâce aux économies réalisées.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Confrontés à un manque de visibilité pour les prochains mois, de nombreux acteurs, dont JCDecaux et NRJ, mettent en place des plans d'économies. TF1 a augmenté son objectif de réduction de coûts à 70 millions d'euros. Lagardère a appliqué un nouveau plan d'économies à ses activités presse et audiovisuel dans le monde, s'ajoutant à celui engagé il y a deux ans. La crise provoque également des changements beaucoup plus structurels : le modèle gratuit et reposant sur les recettes publicitaires, qui semblait fonctionner sur Internet, est désormais sérieusement remis en cause. Les intervenants s'accordent à penser que le financement de la production d'information ou de contenus de qualité exige d'autres ressources. Le quotidien anglais " The Financial Times " combine ainsi accès gratuit et modèle payant en proposant la lecture gratuite de 30 articles par mois et en faisant payer un abonnement au-delà. " Le Monde " et " Les Echos " pratiquent également ce type de politique. Quant au "Figaro ", il réfléchit à développer des contenus payants sur son site. D'autres proposent des services ou produits pour compléter leurs revenus. C'est le cas de " Femme actuelle " et de " Elle ".