AMERICAN AIRWAYS s'accroche à Japan Airlines

18/09/2009 - 14:46 - Option Finance

(AOF) - American Airways pourrait s'associer aux compagnies British Airways et Qantas dans le but de proposer une alliance élargie au transporteur japonais Japan Airlines, selon les sources de l'agence Reuters. Le but de la manoeuvre est de préserver l'alliance Oneworld, qui lie American Airlines, British Airways, Qantas et Japan Airlines. En effet, Air France-KLM et Delta Airlines pourraient selon certaines rumeurs tenter d'approcher Japan Airlines pour essayer de le convaincre de rejoindre l'alliance Sky Team. De son côté, British Airways a confirmé aujourd'hui être entré en contact avec Japan Airline pour tenter de la persuader de ne pas quitter Oneworld. La compagnie aérienne nipponne traverse actuellement une phase financière particulièrement difficile.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

Le trafic aérien devrait subir un recul sans précédent en 2009 : selon l'Iata, le trafic mondial devrait reculer de 8% cette année, soit l'équivalent de 180 millions de passagers. C'est la plus forte baisse jamais enregistrée. Entre 2000 et 2002, suite aux attentats du World Trade Center, le trafic n'avait diminué " que " de 33 millions de passagers sur 2 ans. Le chiffre d'affaires des compagnies devrait lui, chuter de 15% cette année, ce qui correspond à une perte d'activité de 80 milliards de dollars. Quant aux pertes cumulées, elles devraient atteindre 9 milliards de dollars en 2009, contre 10,4 milliards l'an dernier. Ces pertes sont bien inférieures aux 13 milliards de dollars affichés en 2001 par les acteurs du secteur. Cet écart s'explique par une meilleure adaptation des compagnies à leur environnement dégradé : elles ont su réduire leur offre. Le secteur ne devrait pas connaître de grande faillite car les groupes bénéficient d'une meilleure trésorerie qu'en 2001. Néanmoins les pertes en 2009 pourraient être revues à la hausse compte tenu de la récente remontée du prix du baril de pétrole. En effet, le montant estimé par l'Iata ne tient pas compte d'éléments exceptionnels, comme des dépréciations liées aux couvertures pétrolières.