(AOF) - Les résultats trimestriels d'Alcoa sont particulièrement attendus. Après la clôture, le géant américain de l'aluminium donnera en effet le coup d'envoi officiel de la saison des résultats du troisième trimestre aux Etats-Unis. La crise économique a lourdement frappé l'industrie de l'aluminium en fin d'année dernière. Les prix des métaux ont violemment chuté dans le sillage de l'effondrement de la demande, obligeant les producteurs à réduire leur production. Mais le prix de l'aluminium, un indicateur clef de l'activité économique, s'est redressé ces derniers mois, dans le sillage de l'amélioration de la conjoncture et de la hausse des marchés actions. Et le mois dernier, Alcoa a relevé sa prévision annuelle de production en raison d'une demande chinoise plus vigoureuse que prévu. En juillet, le groupe américain avait publié sa troisième perte trimestrielle consécutive mais annoncé percevoir les signes d'une stabilisation de certains de ses marchés. Les résultats du groupe étaient ressorties supérieures aux attentes de Wall Street, à la faveur des mesures drastiques de réduction de coûts, en cours depuis fin 2008. Pour le troisième trimestre, les analystes interrogés par Thomson Reuters tablent en moyenne sur une perte nette de 11 cents par action et un chiffre d'affaires de 4,5 milliards de dollars. L'an dernier à la même époque, Alcoa avait réalisé un bénéfice net de 33 cents et un chiffre d'affaires de 7,23 milliards de dollars.
Produits de base - Métaux
Accroissant ainsi sa main mise sur la production de métaux rares, la Chine finalise un plan 2010-2015 de production, qui restreindrait très sensiblement leurs exportations. Les métaux issus des terres rares (tels que le néodyme, le dysprosium, le terbium, le lanthane, le cérium, le samarium, l'europium ou le praséodyme) détiennent des propriétés sur le plan chimique, électrique, métallurgique, optique ou encore magnétique. Ils sont donc essentiels au développement des industries automobiles, électroniques et à celle des énergies vertes. La Chine produit plus de 95% des métaux issus des terres rares dans le monde. Cette politique de restriction chinoise coïncide avec les ambitions du pays dans les industries vertes et les hautes technologies. En parallèle avec la limitation de ces quotas d'exportation, la Chine investit dans des mines de métaux rares situées hors de ses frontières, notamment en Australie.