(AOF) - Piscines Desjoyaux a enregistré un chiffre d'affaires de 72,6 millions d'euros en 2008-2009, en retrait de 21,9%. L'activité core business passe ainsi de 92,7 millions d'euros à 72,5 millions d'euros. Le groupe souligne que les évolutions ont été contrastées selon les zones géographiques. En effet, "l'activité a été affectée en grande partie par l'international (-29%) et principalement au Moyen Orient et en Amérique du Sud où les baisses d'activités représentent respectivement un repli de 65% et de 77%", explique le communiqué. L'activité en France, réalise un chiffre d'affaires à 47,9 millions d'euros, en recul de 17%. "Les économies réalisées par les actions d'adaptation des coûts, qui avaient été lancées les premiers signes de ralentissement, combinées à la baisse du prix des matières premières permettront de réduire l'impact de la baisse du niveau d'activité sur les résultats. A court et moyen terme, et malgré les incertitudes liées à la conjoncture actuelle, le continuera de déployer sa stratégie de développement et de structuration à l'export", a indiqué le groupe concernant ses perspectives.
Hotellerie et loisirs
L'Organisation mondiale du tourisme a revu à la baisse ses prévisions de déplacements mondiaux pour l'ensemble de 2009. Alors qu'elle prévoyait initialement une réduction limitée à 1% de ces déplacements, elle table désormais sur une diminution comprise entre 4% et 6%. D'après une étude réalisée dans le cadre du Conseil national du tourisme, les professionnels français du secteur s'attendent à une baisse de leur activité comprise entre 10% et 25% suivant les secteurs, cette année. La grippe A, qui pourrait encore détériorer la situation, aurait un impact mondial. Selon les experts, le coût pour l'économie mondiale pourrait être cent fois plus élevé que celui de la crise du SRAS en 2003, qui avait été limitée essentiellement à l'Asie. Son impact pourrait s'élever à 2500 milliards de dollars, correspondant à 3,5% du PIB mondial. Alors que la crise conduit déjà les entreprises comme les particuliers à réduire leurs frais de déplacements, l'épidémie pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur le tourisme mondial.