BELVEDERE dans le rouge au premier semestre

02/11/2009 - 08:57 - Option Finance

(AOF) - Belvédère a publié un chiffre d'affaires de 424,65 millions d'euros au premier semestre de son exercice fiscal, en baisse de 26%. L'Ebitda a baissé de moitié à 6,32 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant est lui ressorti à - 1,5 millions d'euros contre 5,66 millions d'euros l'année dernière sur la même période. Le résultat opérationnel est également négatif, à - 2,88 millions d'euros contre un résultat positif de 13,86 millions au premier semestre 2008. Sous le coup d'une perte financière de 21,01 millions d'euros, le résultat net du groupe est ressorti à - 21,66 millions d'euros après 38,66 millions au premier semestre 2008.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

EBITDA : L'EBITDA (Earnings Before Interest, Tax, Depreciation and Amortization) est un concept anglo-saxon, proche conceptuellement de l'EBE français : Excédent Brut d'Exploitation. Il désigne le solde entre les produits et les charges d'exploitation, mais ne prend pas en compte les amortissements et les provisions.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Fitch conteste, pour trois raisons la réputation défensive attribuée au secteur agroalimentaire. La première réside dans l'attrait croissant qu'exercent les marques de distributeurs sur les consommateurs. Cela a un impact non négligeable sur les marges des industriels, qui voient leur pouvoir de négociation amoindri face à la grande distribution. Selon l'agence de notation, le taux de pénétration des marques de distributeurs en Europe varie entre 40% et 50%. Deuxièmement, les pays émergents sont eux aussi affectés par le ralentissement économique. Les acteurs ne peuvent donc plus forcément compter à court-terme sur ces relais de croissance, en particulier en Russie et en Europe Centrale. Enfin, l'évolution des prix des matières premières agricoles reste défavorable aux performances des groupes agroalimentaires. Même si ces prix ont diminué après avoir atteint des sommets durant l'été 2008, ils sont néanmoins bien supérieurs à leur niveau d'il y a quatre ans. Toutefois, Fitch insiste sur la solidité financière des acteurs du secteur et n'exclut pas le retour à un mouvement de concentration.