LDC relève ses objectifs 2009 après un bon semestre

25/11/2009 - 18:13 - Option Finance

(AOF) - LDC (Lambert-Dodart-Chancereul), numéro un de la volaille en France, a réalisé au premier semestre 2009-2010 un résultat net part du groupe en hausse de 54,5% à 25,5 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant ressort à 38,9 millions d'euros pour représenter 4,2% du chiffre d'affaires contre 2,6% un an plus tôt. Tous les pôles du groupe ont contribué à cette performance. Le chiffre d'affaires est resté stable à 924,8 millions d'euros. Les tonnages commercialisés ont augmenté de 3,3% (+1,1% à périmètre identique). Au regard de ce début d'exercice réussi, LDC a décidé de réviser à la hausse ses objectifs de résultats annuels. Le résultat opérationnel courant est désormais attendu autour de 80 millions d'euros. Ce nouvel objectif est fixé en excluant les contributions d'Arrivé et de Marie qui seront intégrées sur la fin de l'exercice pour trois mois. Sur le pôle volaille, la marge opérationnelle courante devrait être maintenue à plus de 4,4% du chiffre d'affaires sous réserve d'une stabilité des prix de matières premières et de la bonne tenue des ventes pour la période clé des fêtes de fin d'année. L'international devrait confirmer son redressement au second semestre permettant d'afficher un résultat opérationnel courant supérieur à 5 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice. Enfin sur le pôle traiteur, l'objectif d'un résultat opérationnel courant de l'ordre de 7 millions d'euros est maintenu. Comme dans la volaille, l'atteinte de cet objectif reste conditionnée par la réussite des fêtes de fin d'année.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Fitch conteste, pour trois raisons la réputation défensive attribuée au secteur agroalimentaire. La première réside dans l'attrait croissant qu'exercent les marques de distributeurs sur les consommateurs. Cela a un impact non négligeable sur les marges des industriels, qui voient leur pouvoir de négociation amoindri face à la grande distribution. Selon l'agence de notation, le taux de pénétration des marques de distributeurs en Europe varie entre 40% et 50%. Deuxièmement, les pays émergents sont eux aussi affectés par le ralentissement économique. Les acteurs ne peuvent donc plus forcément compter à court-terme sur ces relais de croissance, en particulier en Russie et en Europe Centrale. Enfin, l'évolution des prix des matières premières agricoles reste défavorable aux performances des groupes agroalimentaires. Même si ces prix ont diminué après avoir atteint des sommets durant l'été 2008, ils sont néanmoins bien supérieurs à leur niveau d'il y a quatre ans. Toutefois, Fitch insiste sur la solidité financière des acteurs du secteur et n'exclut pas le retour à un mouvement de concentration.