(AOF / Funds) - Les efforts des banques centrales pour favoriser l'octroi de prêts commerciaux au travers de mesures d'assouplissement quantitatif se heurtent aux changements structurels dans les réglementations du système financier, remarque Invesco dans une note. Selon lui, les entreprises devraient par conséquent continuer à se fier aux marchés des capitaux là où elles faisaient précédemment appel aux lignes de crédit bancaires. Les banques devraient maintenir leur aversion au risque de crédit et s'attacher au renforcement des contraintes en matière de fonds propres que les autorités de réglementation sont occupées à mettre en place, ajoute-t-il. "Cette situation devrait continuer à générer des opportunités croissantes et variées au niveau des obligations d'entreprises Investment grade et permettre des investissements judicieux pour ceux qui disposent de la capacité d'analyser la multitude des entreprises internationales qui affluent sur le marché des capitaux", prédit Invesco. Il rappelle que les spreads des obligations ont connu un redressement significatif cette année, et que les rapports risque / rendement sont désormais beaucoup plus proches de la normale. Cette situation renforce selon lui l'importance d'une sélection active des émissions privilégiant les excédents de performances.
Investment/ Speculative Grade : Les notes des agences de notation de crédit s'articulent autour de deux catégories. La catégorie dite d'investissement ("investment grade" en anglais) correspond à une signature de qualité, synonyme d'un accès aux capitaux plus facile pour l'entreprise concernée. La catégorie spéculative à l'inverse ("speculative grade") désigne les obligations émises par les entreprises considérées comme les plus spéculatives (risques d'accident de paiement sérieux) et sont qualifiées de "junk bonds".