FONCIERE ATLAN signe un nouveau bail de six ans à Toulouse

07/12/2009 - 18:11 - Option Finance

(AOF) - Foncière Atland a signé un nouveau bail de six ans fermes avec son locataire, le groupe textile Bruno Saint Hilaire. La société spécialisée dans la détention et la gestion d'actifs immobiliers poursuit à cette occasion sa "stratégie de sécurisation de ses cash flows dans la durée", selon le communiqué du groupe.Ce bail porte sur l'immeuble du siège social du groupe, installé dans la banlieue toulousaine à Balma au 20 avenue Prat-Gimont, qui développe 5 025 m2 de bureaux et d'entrepôts. Le bail prendra effet au 1er janvier 2010, pour un loyer de 333 500 euros HT HD. Des travaux d'aménagement ont été pris en charge par Foncière Atland afin d'accroître la valeur de l'immeuble. Cette opération vient achever la valorisation du site suite à la signature d'un bail de six ans fermes avec le Grand Toulouse pour 2 400 m2 (communiqué en date du 17/11/2009) dans un immeuble voisin au 1 avenue du Luan à Balma.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Les foncières doivent réallouer leur portefeuille d'actifs pour affronter la crise du secteur. Les cessions leur ont permis d'accéder à des ressources financières à un moment où leurs cours de bourse étaient malmenés. Ainsi Gecina, qui doit faire face à une dette de 500 millions d'euros à échéance février 2010, a déjà cédé 700 millions d'euros d'actifs. Foncière des Régions (FDR) a vendu plusieurs biens, dont une soixantaine d'immeubles à France Télécom. Icade, qui a choisi de se recentrer sur l'immobilier d'entreprise, a mis sur le marché 32.000 logements et son pôle d'administration de biens. L'autre impératif pour les foncières est de renégocier les conditions de loyers en fin de bail pour prévenir le départ des locataires. Silic estime que ses pertes de revenus suite à la renégociation de ses baux atteignent 200.000 euros pour le premier semestre 2009. Ces sociétés, qui ont su stopper à temps les nouveaux projets pour réduire leurs coûts, peuvent compter sur des taux d'occupation généralement élevés, de l'ordre de 95%. Néanmoins elles sont confrontées à une incertitude de taille : les conséquences de l'augmentation du taux de chômage sur les taux d'occupation dans les mois à venir.