(AOF) - Les Bourses ont terminé la semaine en ordre dispersé dans un marché peu animé. L'approche de la fin de l'année incite à la prudence les investisseurs qui cherchent à assurer les gains réalisés cette année. A New York, le Dow Jones s'apprête à clôturer sur un gain de 0,47% tandis qu'à Paris, le CAC 40 accuse une perte hebdomadaire de 0,12%. L'addition aurait pu être plus lourde. La Bourse de Paris a trébuché de 2,3% lors des trois premières séances, pénalisée par les craintes suscitées par les difficultés financières de Dubaï et l'ampleur de la dette publique des pays les plus fragiles de la zone euro (Grèce, Espagne, Irlande, Pays-Baltes, Portugal). Mais à partir de jeudi, des nouvelles plus rassurantes ont soutenu les indices. Les doutes sur la situation de la Grèce ont été apaisés par le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, qui a vigoureusement exclu une faillite du pays. Après trois jours de baisse marquée, les valeurs bancaires ont rebondi sur ces propos. Pour autant, les valeurs bancaires du CAC 40 terminent toutes dans le rouge. Du côté des entreprises, le géant espagnol Inditex, propriétaire de la marque Zara, a publié des résultats meilleurs que prévu tandis qu'après Peugeot (avec Mitsubishi), Volkswagen s'est ouvert grand les portes du prometteur marché asiatique en nouant un partenariat avec le japonais Suzuki. La fin de la semaine s'est terminée sur une note positive grâce à la macroéconomie. Les Etats-Unis ont enregistré au mois de novembre une hausse des ventes au détail bien supérieure aux attentes, signe que le moral des ménages, facteur essentiel de la reprise, s'améliore. L'annonce publiée peu après d'un bond de six points de l'indice de confiance des consommateurs en novembre a renforcé ce scénario optimiste. (P-J.L)