CGG VERITAS : taux de disponibilité des navires de 86% au T4

06/01/2010 - 08:56 - Option Finance

(AOF) - CGGVeritas a communiqué les taux d'utilisation de ses navires au quatrième trimestre 2009. Le taux de disponibilité des navires s'établit à 86%. Il inclut un taux de transit de 7%. Il se compare à un taux de disponibilité des navires de 90% au troisième trimestre 2009 et de 91% au quatrième trimestre 2008. Le taux de disponibilité des navires sur l'année 2009 s'établit à 89% compte tenu d'un impact de 4% lié à des " standby " entre contrats, a déclaré le groupe parapétrolier. Le taux de production des navires s'établit à 83% suite notamment au retrait des opérations de deux navires pour réparation, chacun pendant un mois. Ces deux navires sont repartis en activité en décembre. Ce taux de production se compare à un taux de production des navires de 93% au troisième trimestre 2009 et de 89% au quatrième trimestre 2008. Le taux de production des navires sur l'année 2009 s'établit à 89%. Au cours de ce trimestre, les bateaux 3D ont opéré à 90% sur des contrats exclusifs et à 10% sur des programmes multi-clients. CGG Veritas a précisé qu'un niveau élevé de ventes de données multi-clients marines au Brésil et dans le Golfe du Mexique avait été enregistré au cours du quatrième trimestre 2009. Le groupe a souligné que les taux d'utilisation du quatrième trimestre 2009 n'incluent pas le Search, un de nos navires 3D de moyenne capacité qui a été arrêté au cours du trimestre. Au cours de l'année 2009, quatre navires 3D de moyenne capacité, l'Harmattan, le Fohn, l'Orion, et le Search ont été définitivement arrêtés dans le cadre du programme d'ajustement des capacités opérationnelles de notre flotte.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Le groupe présente une taille critique dans chacun de ses métiers grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas). - CGG Veritas profite de la montée en puissance de nouvelles technologies de sismique, dans lesquelles il a déjà beaucoup investi. - Le groupe est leader dans les activités terrestre. Les tendances de cette branche restent bonnes avec des contrats moyen terme, d'où une meilleure visibilité. - CGG Veritas a obtenu fin 2009 le plus gros contrat jamais octroyé dans l'industrie sismique, avec le groupe pétrolier public mexicain Pemex. Il dégagera des marges à deux chiffres qui devraient, selon les analystes, avoir un impact positif sur la rentabilité de l'ensemble de l'activité de services sismiques. - La fusion avec Veritas donne au nouveau groupe une forte réactivité opérationnelle, une protection des marges et une flexibilité financière inconcevable avant en bas de cycle. Les leviers sur les résultats seront importants en sortie de crise.

Les points faibles de la valeur

- Premier maillon de la chaîne des services pétroliers, le secteur de la sismique est le plus exposé aux réductions rapides des dépenses des compagnies pétrolières. Il est donc ultra cyclique. - Le secteur du sismique n'est pas encore concentré, ce qui conduit à d'importantes surcapacités en bas de cycle et de fait intensifie la pression concurrentielle. - Les analystes attendent le redressement de l'activité de services et l'amélioration de sa rentabilité.

Comment suivre la valeur

- Comme toutes les sociétés parapétrolières, le groupe est fortement dépendant de l'investissement des compagnies pétrolières qui doivent investir dans la sismique, dans l'optique du renouvellement de leurs réserves pétrolières. - Par ailleurs, pour certains spécialistes, le nombre de forages pétroliers et gaziers réalisés dans le monde est un indicateur intéressant de mesure du niveau de la demande en services para-pétroliers. Il est publié chaque semaine par la société américaine Baker Hughes. - CGG Veritas veut endiguer les surcapacités dans l'activité Marine en réduisant sa flotte. Un retour à un marché sain est envisagé en 2011 au plus tard. - Le groupe, techniquement opéable avec un flottant supérieur à 80%, fait plus souvent figure de prédateur potentiel.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'AIE (Agence internationale de l'énergie) a revu à la hausse ses prévisions de demande de pétrole pour cette année. Elle prévoit désormais un recul de 1,7% sur un an, à 84,8 millions de barils par jour (mbj). Jusqu'à présent elle tablait plutôt sur une diminution de 1,9%. Les estimations de l'AIE ont également été revues à la hausse pour 2010 : la demande devrait progresser de 1,6% sur un an, pour s'établir à 86,2 mbj. Les producteurs de pétrole s'inquiètent des conséquences sur leurs économies que pourrait avoir un accord sur le climat à Copenhague, en réduisant significativement la demande de pétrole. Ces inquiétudes ont été corroborées par les données de l'AIE, qui estime que le manque à gagner pour les producteurs lié à l'adoption de politiques davantage tournées vers l'environnement pourrait s'élever environ à 4.000 milliards de dollars d'ici 2030. Sans changement des politiques énergétiques, les revenus de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) s'élèveraient à 28.000 milliards de dollars entre 2008 et 2030.