(AOF / Funds) - L'appétit pour le risque a bondi en janvier pour atteindre un plus haut de quatre ans, selon l'enquête de Bank of America Merrill Lynch réalisée au niveau mondial auprès de 209 gérants. Pour la première fois depuis janvier 2006, cette étude montre que les spécialistes de l'investissement prennent un risque supérieur à celui de leur benchmark. Logiquement les gérants ont mis leur argent au travail en le plaçant sur les actions. Le niveau moyen des liquidités dans les portefeuilles est ainsi passé de 4% en décembre à 3,4% en janvier. Il s'agit du niveau le plus faible depuis la mi-2007. Dans le même temps, la surpondération sur les actions a progressé à 52% en net contre seulement 37% un mois plus tôt. Cette plus grande appétence pour le risque s'est aussi traduite par un intérêt plus important pour les valeurs cycliques. " Ce sondage est l'un des plus haussiers (bullish) jamais vu et il suggère que les investisseurs sont confiants quant à la poursuite de la reprise économique ", a commenté Gary Baker, responsable de la stratégie européenne de la banque. " Nous constatons cependant les premiers signes qui pourraient alerter les contrariens à la recherche d'opportunités de vente ; c'est-à-dire le niveau de sous-pondération des liquidités et une possible complaisance à l'égard d'une chute des actions ", a averti Michael Hartnett, responsable de la stratégie au niveau mondial.
Contrarien : Terme d'analyse technique Se dit d'un indicateur dont les enseignements, lorsqu'ils sont trop tranchés, doivent être utilisés à l'inverse de leur signification. La méthode contrarienne part du principe qu'une opinion est toujours le reflet d'une action passée et non une intention sur le futur. Par constatation, un consensus trop fortement établi est très souvent pris à contre pied. La méthode est simple mais d'une grande efficacité.
Source Day By Day