ALES GROUPE souhaite quitter Euronext pour Alternext

20/01/2010 - 08:58 - Option Finance

(AOF) - Alès Groupe a dévoilé son projet de transfert de la cotation des titres de la société d'Euronext vers Alternext. Le conseil d'administration du fabricant de soins personnels considère que la lourdeur des obligations réglementaires et les coûts induits sont disproportionnés par rapport aux besoins de l'entreprise. Par ailleurs, la société n'envisage pas de faire appel au marché dans un avenir prévisible. En conséquence le maintien sur Euronext est sans objet. Enfin, en année pleine, la cotation sur Alternext devrait générer une économie de l'ordre de 250 000 à 300 000 euros. Sous réserve de l'approbation de ce projet par l'assemblée générale du 4 mars 2010 et de l'accord de NYSE Euronext, cette cotation directe s'effectuera par le biais d'une procédure accélérée d'admission aux négociations des actions existantes de la société, sans émission d'actions nouvelles. Le retrait effectif des actions du marché Euronext devrait intervenir au plus tôt lors de la semaine du 08 mai 2010, simultanément à leur cotation sur le marché Alternext. Alès Groupe rappelle qu'il n'existe à ce jour aucune valeur mobilière susceptible d'augmenter ce nombre d'actions. Le capital de la société est détenu à 80,5% par la société Avila, holding de Monsieur et Madame Alès. Le " flottant " s'élève donc à 19,5% du capital pour un montant de l'ordre de 31 millions d'euros au 19 janvier 2010. Alès Groupe est coté en Bourse depuis le 15 octobre 1996. Il est actuellement coté sur Euronext, compartiment B, qui est plus particulièrement dédié aux entreprises de taille moyenne. La société est intégrée à l'indice " CAC Small 90 ". Son capital est constitué de 14,12 millions actions.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Luxe et cosmétiques

Le cabinet de conseil en stratégie Bain & Company estime que le marché mondial du luxe devrait se contracter de 8% en 2009 par rapport à 2008, pour représenter 153 milliards d'euros. L'Amérique du Nord, qui représente près du tiers du marché mondial, devrait pâtir d'une chute de 16% de son activité en 2009. En Europe (38% du marché) et au Japon (12%), les ventes devraient baisser de respectivement 10% et 8%. Au contraire, la région Asie-Pacifique (hors Japon), devrait enregistrer une croissance de 10% de ses ventes. Côté produits, c'est le secteur des montres et de la joaillerie qui souffrira le plus de la crise avec une baisse estimée à 18%. Les acteurs, comme Burberry ou Prada, n'hésitent plus à réduire leurs effectifs ou à prendre des mesures de chômage partiel. Les petites structures, sous-traitantes des grandes maisons de luxe, sont en difficulté car elles sont soumises à une forte pression de la part de leurs donneurs d'ordre. Le gouvernement devrait annoncer avant la fin du premier trimestre 2010 une série de mesures pour les aider.